Aimé Sévérin Kima, DG de ANVAR « Les étudiants qui disposent de terres seront accompagnés dans la réalisation des forages »

Aimé Sévérin Kima, DG de ANVAR, assure que les incubés sont suivis et accompagnés après leur installation.

Depuis 2022, de nombreux étudiants issus des universités publiques et privées du Burkina ont été déployés dans des sites de production agricole à Bagrépôle par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR). Cette politique gouvernementale, initiée par le Président du Faso, Ibrahim Traoré, vise à stimuler l’auto emploi et surtout à promouvoir un nouveau type d’agriculteurs capables d’impulser une transformation structurelle de l’économie burkinabè. Dans les lignes qui suivent, Dr Aimé Sévérin Kima, Directeur général (DG) de cette agence, décline la vision du projet, les attentes vis-à-vis des incubés et les perspectives pour un secteur agricole plus performant au Burkina Faso.

Carrefour africain (C.A.): Des étudiants ont été déployés dans les sites de production à Bagrépôle par la structure que vous dirigez. Quelle est l’idée qui sous-tend ce projet ?

Aimé Sévérin Kima (A.S.K.) : Il faut d’abord dire que c’est une initiative du chef de l’Etat et qui entre dans le cadre de l’Offensive agro pastorale et halieutique. C’est dire que les étudiants qui sont dans les centres universitaires doivent être incubés avec un certain bagage pour pouvoir devenir de véritables entrepreneurs agricoles. C’est une autre façon de faire, une autre façon de produire afin de rendre plus performante notre agriculture et aussi créer des emplois de telle sorte que les étudiants ne s’attendent plus à être employés mais s’auto emploient et à la limite, employer d’autres personnes. Voilà un peu la vision de l’initiative. Tout cela en vue  de  booster  la  production agricole en impliquant maintenant un nouveau type de promoteurs agricoles qui sont véritablement de vrais entrepreneurs agricoles.

C.A. : Des étudiants qui retournent à la terre à Bagrépôle, n’est-ce pas un retour à la case départ après l’échec de la tentative de Thomas Sankara ?

A.S.K. : Nous sommes partis à une première phase pilote et nous sommes actuellement à la deuxième phase. Cela veut dire que nous sommes en train de définir les bases de la durabilité de cette initiative. Il y aura certainement un programme d’envergure  nationale  que  l’on pourra pérenniser. Si vous voyez donc la première vague, la première cohorte des incubés a été installée et elle est en pleine production. La deuxième vague est en incubation et nous sommes en train de travailler pour vraiment asseoir les véritables bases pour permettre de pérenniser l’activité et de la rendre durable et que ce soit un programme dont les étudiants vont inculquer en eux et même si l’Etat ne peut plus les accompagner, qu’ils puissent eux- mêmes se faire incuber et aller vers des fonds qui peuvent les accompagner.

C.A. : La plupart des incubés ont un niveau d’études minimum qui est la licence. Qu’est-ce qui vous a poussé à intégrer ce diplôme parmi les critères d’éligibilité dans vos recrutements ?

A.S.K.: Le constat est que nos universités sont bondées d’étudiants et après les études, la recherche d’emploi devient une véritable difficulté pour eux. C’est un nouveau type de producteurs qu’on veut impliquer qui est d’avoir une très bonne connaissance théorique, de très bons niveaux à même de prendre en charge une exploitation agricole. C’est ce qui fait que nous avons pensé que les centres universitaires qui ont été ouverts et qui forment des étudiants dans le domaine agrosylvo pastoral puissent être donc impliqués. C’est vraiment au moins la licence qui est un critère prépondérant, en impliquant donc tout le maillon, que ce soit les universités publiques ou privées.

C.A : Combien sont-ils, ces incubés de la première cohorte ?

A.S.K: Nous sommes partis de 44. Aujourd’hui, nous avons installé 43. La cohorte actuelle tourne autour de 88 étudiants que nous avons répartis dans les différents sites d’incubation. Vous voyez que le nombre a été multiplié par deux et je crois que cela va aller crescendo en prenant en compte d’autres domaines tels que la production animale.

C.A. : Quelle sera la fréquence des recrutements ?

A.S.K. : Pour l’instant, on compte pérenniser l’activité en recrutant chaque année, mais en accompagnant également les incubés à l’installation. Donc, je crois que c’est continuel de telle sorte qu’on puisse créer des emplois et de permettre à ces étudiants de produire en grande quantité et en qualité suffisante pour le bonheur de la population burkinabè.

C.A. : Dans la plaine, chaque incubé a bénéficié d’un hectare pour se lancer. Une telle superficie est-elle suffisante à même de faire de l’agro business ?

A.S.K. : Vous avez raison. Mais, pour un début, il fallait tenir compte de la pénibilité du travail, leur permettre d’être aguerris. Aujourd’hui, ils ont les bagages nécessaires pour soumettre des dossiers à Bagrépôle pour demander beaucoup plus d’hectares. Parce qu’on ne veut pas aller à l’assistanat permanent mais les amener à s’auto prendre en charge. Sur un hectare déjà, ils vont essayer de maîtriser un certain nombre de paquets technologiques par rapport à la production. Et pour se lancer dans l’agro business, il y a Bagrépôle qui peut leur permettre d’avoir d’autres superficies plus grandes. Pour un début, nous pensons qu’un hectare est assez raisonnable.

C.A. : La plupart des incubés souhaitent s’installer dans d’autres zones ils pourront mettre en place des fermes intégrées. Ce qui implique nécessairement la construction d’un certain nombre d’infrastructures comme, par exemple, les forages. Etes-vous prêts à les accompagner dans ce sens ?

A.S.K. : Initialement, le chef de l’Etat lui-même avait envisagé installer les incubés dans leurs provinces d’origine avec des superficies assez consistantes, y compris la réalisation des forages. Mais nous avons été confrontés à une difficulté. C’était la disponibilité des terres dans les localités d’origine des étudiants. Tous les étudiants n’avaient pas de terres dans leurs localités d’origine. C’est pourquoi, on a pensé à les installer sur un périmètre pérenne où ils ont de l’eau en permanence pour produire.

Sinon, effectivement, les étudiants qui disposent de terres dans leurs localités d’origine seront accompagnés. En tous les cas, dans la dynamique actuelle, ils seront accompagnés avec la réalisation d’un certain nombre d’infrastructures pour leur permettre de produire dans leurs localités d’origine. Si vous avez remarqué, il y a une incubé qui dispose de terre dans sa localité d’origine. Elle a été appuyée pour disposer d’un certain nombre de documents relatifs à la sécurisation de son terrain. Elle a même produit sur ce site. Je crois que dans la vision, cela est pris en compte. Mais, nous allons étape par étape, le temps de lever les différentes contraintes et asseoir de véritables bases de pérennisation de l’activité.

C.A. : Dans le cadre de ce projet, ANVAR a-t-elle ciblé des spéculations spécifiques ? Ou bien le choix est laissé à la discrétion de chaque incubé ?

A.S.K. : Je suis d’accord avec vous sur ce point qu’effectivement le choix des spéculations est déterminant dans la réussite de ce projet. Mais, il faut voir que les étudiants ont reçu des formations sur des spéculations majeures qui sont stratégiques pour le Burkina. Aussi, en plus de ces spéculations stratégiques, on a permis à chaque incubé de prospecter le marché, car on les a formés dans ce sens, et éventuellement voir les spéculations qui pouvaient donc lui permettre d’améliorer ses revenus.

C’est vrai qu’il y a des filières stratégiques et porteuses sur lesquelles on leur a donné certaines informations mais on a aussi permis à l’étudiant d’opter pour une spéculation qu’il pense être utile pour lui. Parce qu’il ne faudrait pas non plus que l’on produise la même chose, inonder au même moment le marché avec le même produit au risque d’affecter la rentabilité de leur exploitation. Donc la diversification des spéculations est également admise et prise en compte.

C.A. : De nos jours, il est de plus en plus question d’agriculture contractuelle. Comment comptez- vous relever ce défi avec les incubés ?

A.S.K. : Oui, on en a pensé. Les étudiants ont été formés dans ce domaine. Si vous avez remarqué également sur le site de Bagré, il y a un des incubés qui a contractualisé avec une structure dans les boutures de patate. C’est cette dernière qui va acheter sa production au moment de la vente. Cela veut dire qu’on les motive à aller vers l’agriculture contractuelle. Nous pensons qu’il appartient à chaque incubé de prendre l’initiative de rechercher ses marchés. On leur ouvre aussi les perspectives. Quand nous avons vent de ces genres de marchés, nous leur donnons l’information, à eux d’opter la spéculation qui leur permet de tirer le maximum de profit.

C.A. : Les anciens et nouveaux incubés sont déjà engagés dans les différents sites de production. Sont- ils bien suivis sur le terrain ?

A.S.K. : Pour le suivi, nous avons premièrement mis en place un dispositif. Il est constitué de la direction générale de ANVAR, une direction technique qui a en charge les incubés. Au niveau de cette direction technique nous avons désigné les points focaux par axe. Donc, on a un point focal qui s’occupe des incubés de Bagré, du Bazèga et de la station piscicole de Bagré, un autre à Saria et un autre sur l’axe Bobo-Samendeni-Banfora. Sur chaque axe, il y a le point focal et on a nommé deux suppléants. Au cas où un est indisponible, on a au moins un qui puisse suivre les incubés.

Aussi sur les différents sites d’incubation, il y a un dispositif qui est mis en place. Quand vous prenez le cas de Bagrépôle, nous avons sur place une équipe technique qui s’occupe de l’accompagnement et du suivi. C’est comme une courroie de transmission entre les incubés et le point focal qui rend compte à la hiérarchie (DG). Ensuite, au niveau des autres centres d’incubation, quand vous prenez Samendeni, il y a la direction régionale de l’agriculture qui fait partie de notre dispositif et qui a identifié deux agents qui sont commis à cette tâche. Au niveau des différentes stations de recherche, il y a des points focaux qui rendent compte au directeur qui, en retour, nous rend compte. Aussi nos points focaux que nous avons identifiés au niveau de ANVAR sont en contact permanent avec les différents centres d’incubation et même les incubés.

Voilà le mécanisme de suivi qui est un mécanisme qui part du bas vers le haut mais aussi du haut vers le bas. Ce mécanisme est là avec un dispositif clair qui nous permet d’avoir les informations au jour le jour. Sans oublier qu’avec les nouvelles Technologies de l’information et de la communication (TIC), nous avons ouvert des groupes WhatsApp pour chaque site d’incubation où on poste toutes les informations en temps réel. Aujourd’hui, nous pouvons dire que les incubés installés sont suivis, les incubés en cours d’incubation sont également suivis. Donc il n’y a pas de souci majeur par rapport au suivi.

C.A. : Il nous revient chaque fois que les résultats de nos chercheurs restent dans les tiroirs. Est-ce que cette politique d’incubation peut être une vitrine pour leur vulgarisation à grande échelle ?

A.S.K. : Bien sûr que oui. Si vous remarquez très bien, c’est l’une des raisons pour lesquelles on a installé des centres d’incubation au niveau des stations de recherches. Vous avez la station de Saria dans le Boulkiemdé, la station de Farako-Bâ à Bobo-Dioulasso et la station de recherche de Banfora. Donc, les étudiants y sont avec les chercheurs et mettent en pratique directement ce qui est créé et généré pour déjà s’en approprier. C’est un canal de diffusion également qui permet à l’ensemble de la population du Burkina de pouvoir s’approprier tout ce qui est trouvaille à la recherche. Et, ce sont les chercheurs qui assurent les formations spécifiques dans les centres de recherches. Voilà un peu l’un des intérêts pour lesquels nous avons installé les centres d’incubation au niveau des stations de recherches. C’est pour l’appropriation des résultats de recherche par les incubés qui vont être comme une vitrine pour diffuser ça à grande échelle.

C.A. : Il ressort que vous n’êtes pas sous la coupe de Bagrépôle. Quelles sont vos relations avec cette structure qui accueille vos incubés en son sein ?

A.S.K. : Bagrépôle est une société d’Etat qui relève du ministère de l’agriculture. L’ANVAR est une direction générale qui relève du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Vous voyez que déjà sur le plan institutionnel, ces deux entités relèvent de structures différentes. Nous sommes à Bagrépôle parce qu’en tant qu’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche, nous avons bénéficié d’une cinquantaine d’hectares à Bagrépôle où nous mettons les innovations en pratique pour permettre aux producteurs de venir s’en acquérir. Donc ces 50 ha sont comme une vitrine d’innovation pour ANVAR.

Et c’est sur le périmètre de Bagrépôle que se trouvent ces espaces. Ce périmètre est la propriété de Bagrépôle. Mais en tant que structure chargée de l’incubation des étudiants, ANVAR a signé une convention de partenariat avec Bagrépôle, laquelle convention décline les orientations de notre collaboration. En réalité, il y a un lien qui existe entre Bagrépôle et ANVAR en ce sens que nous avons signé une convention de partenariat où chacun joue son rôle dans la complémentarité.

C.A. : Le contrat d’exploitation signé avec les incubés est de trois  ans. Que devient-il après échéance ?

A.S.K. : Dans le fonctionnement de Bagrépôle, ce sont des contrats de trois ans qui sont délivrés, renouvelables à terme. Comme les terres appartiennent à Bagrépôle, nous avons négocié avec lui pour installer les étudiants mais ces terres sont soumises aux conditions de gestion de Bagrépôle. Voilà pourquoi Bagrépôle a signé un contrat de base qui confie des terres aux incubés. Puisque Bagrépôle étant l’administrateur de ces terres, alors il les a cédées aux incubés pour exploitation. Au bout des trois ans, ils vont juste renouveler le contrat.

C.A. : A la fin de la période d’incubation, qu’est-ce qui est envisagé pour faciliter l’installation des étudiants ?

A.S.K. : Comme je vous le disais en introduction, c’est une initiative présidentielle. C’est une volonté du président du Faso de promouvoir ce type d’entreprenariat agricole. Donc le ministère en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, en partenariat avec les autres ministères tels que le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de l’Agriculture, crée les conditions pour que cette volonté politique soit une réalité. C’est ainsi donc qu’après échange entre le ministre de l’Economie et le ministre de l’Enseignement supérieur, un projet qui s’exécutait sous financement de la Banque mondiale a décidé de prendre en 

charge l’installation des incubés. Ce projet, c’est le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR). Alors nous avons monté un dossier de projet que nous avons soumis pour chaque incubé qui a bénéficié d’un tricycle, d’une motopompe, d’un motoculteur, d’un kit complet pour vraiment produire. L’ensemble de ce kit s’élève à environ 11 millions F CFA pour chaque incubé. C’est un accompagnement de l’Etat à travers le projet PUDTR. Il est envisagé aussi plusieurs types de fonds qui peuvent accompagner ces incubés. Et ce qui se passe avec le projet PUDTR, il est institué un fonds de roulement pour leur permettre déjà l’exploitation.

Ces fonds de roulement sont logés dans une banque de la place. Au fur et à mesure qu’ils évoluent dans la production, on instruit pour qu’on débloque les ressources pour leur permettre de produire. Ce qui fait qu’après la récolte, le produit de la vente doit donc leur permettre de continuer l’activité. C’est un mécanisme d’autofinancement que nous avons créé pour qu’à la récolte, ils soient totalement indépendants et qu’ils aient leurs ressources propres pour continuer la production.

C.A. : Depuis leur passage à Bagrépôle, ces étudiants vous donnent-ils vraiment satisfaction de par leur engagement ?

A.S.K. : A ce stade, la satisfaction pour moi est totale. Au début, ce n’était pas un pari gagné d’avance. Beaucoup d’étudiants ne savaient pas comment produire. Après une période d’incubation, ils arrivent à produire et les cultures sont prêtes à être récoltées. Nous sommes déjà satisfaits. Notre travail aujourd’hui, c’est de voir dans quelle mesure on peut asseoir les véritables bases pour pérenniser l’activité. Parce qu’on a à faire à des étudiants qui sont de vrais producteurs aujourd’hui. Mais notre satisfaction sera totale lorsqu’on verra les produits de la récolte et éventuellement combien chacun va gagner.

C.A. : Le constat qui se dégage est qu’il y a beaucoup de filles parmi les incubés. Est-ce à dire que le genre est bien pris en compte dans le recrutement ?

A.S.K. : Tout à fait. On met beaucoup l’accent sur le genre. Ce n’est pas exclusif. On prend en compte tout le monde. Si vous avez remarqué, il y a des filles mères même qui sont sur le terrain, qui exploitent avec leurs enfants. C’est un emploi qu’on crée et cela permet à la femme d’avoir une certaine autonomie. Donc, nous pensons que le genre est pris en compte.

C.A. : Le projet d’incubation prône l’auto-emploi. Du coup, peut-on considérer ces étudiants comme des candidats de moins aux concours directs de la fonction publique ?

A.S.K.  :  Ne  plus  passer  les concours, je dirai non. On peut faire les deux à la fois. On peut à la fois être fonctionnaire et agro business man. Pour nous, l’un n’exclut pas l’autre. C’est vraiment de savoir comment harmoniser cela pour le bonheur des populations du Burkina. D’ailleurs, je reste convaincu qu’après deux ans de production, ce n’est pas sûr qu’ils aient envie de passer un concours de la fonction publique. Comme on le dit, la terre ne ment pas. C’est vrai que pour un début, c’est difficile mais après deux ou trois ans de production, ce n’est pas à nous de leur dire de ne pas faire de concours. Parce que si vous pouvez produire deux fois l’an sur une superficie d’au moins un ha, je crois que ce que vous gagnerai dépassera nettement votre salaire de deux ans. Cela au moins, c’est clair. Donc eux-mêmes verront s’ils doivent passer les concours ou pas.

C.A. : Quels conseils prodiguez- vous aux incubés afin qu’ils  puissent réussir dans leur nouvelle aventure ?

A.S.K. : Le premier conseil que nous pouvons donner aux étudiants, c’est le sérieux dans le travail. La production agricole n’est pas chose facile. Si vous n’êtes pas déterminé, vous pouvez abdiquer. On leur demande la détermination et d’être très sérieux dans ce qu’ils font. Deuxième conseil, c’est la sincérité dans la production. Se concentrer produire et suivre tout l’itinéraire technique. S’ils sont sérieux, travailleurs, déterminés et sincères, tout le reste viendra.

C.A. : Y a-t-il un aspect sur lequel nous n’avons pas pu aborder au cours de cet entretien et qui vous tient à cœur ?

A.S.K. : La chose que je voudrais ajouter, c’est de dire merci à Sidwaya à travers son mensuel Carrefour africain. Je vous dis merci parce que ce que vous faites actuellement, c’est pour nous aider.

Vos reportages sont des occasions pour nous de diffuser à grande échelle ce que nous faisons. Nous vous félicitons et vous rassurons de notre collaboration à tout moment. Parce que nous prêchons pour la même chapelle, parce que nous travaillons tous pour le développement du Burkina Faso.

Interview réalisée par

Ouamtinga Michel ILBOUDO

omichel20@gmail.com

 

 

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