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 Né en Belgique d’une mère belge et d’un père burkinabè, Ethan Toé est en train de faire son petit bonhomme de chemin au sein de l’équipe réserve de la formation de National 1 belge, le Royal Excelsior Virton. En vacances au pays, le Belgo-burkinabè se découvre.

 

Qui est Ethan Toé ?

Je suis un Belgo-burkinabè de 19 ans puisque né d’un père burkinabè et d’une mère belge. J’habite en Belgique. En plus du football, je suis étudiant. Je suis le sociétaire du Royal Excelsior Virton. J’évolue au poste de défenseur central. Je peux aussi dépanner sur le côté droit de la défense ou au poste de milieu défensif. Je suis passé dans l’élite belge, dans des clubs professionnels comme le Standard de Liège et le RFC Seraing. Je suis actuellement en vacances, d’où mon séjour dans ma famille au Burkina Faso,

Comment es-tu venu dans le football ?

J’ai commencé à taper sur la balle à 5 ans dans le club de mon village grâce à un ami qui aimait le football. Ça m’a plus. Aussi, je trouvais que le football me permettait de m’évader. Depuis lors, les choses ont évolué naturellement jusque-là.

Quelle est ta situation actuelle en club ?

J’ai disputé tous les matches avec l’équipe réserve. J’ai juste contracté une blessure vers la fin de la saison qui ne m’a pas permis de les terminer tous. Cette blessure est maintenant derrière moi. Je suis rétabli. J’espère être en possession de tous mes moyens pour entamer la saison.

Quel est ton objectif ?

J’ambitionne cette saison d’avoir une place dans l’équipe professionnelle pour pouvoir décoller dans ma carrière.

Quelles sont tes qualités ?

Je suis rapide et persévèrent. Je défends bien et je suis à l’écoute.

Tes défauts ?

Je dirai que je joue souvent dans la précipitation.

Ton club de rêve ?

J’aime les clubs anglais Fulham et Chelsea.

Ton idole ?

Je m’inspire de tous les défenseurs mais surtout des Néerlandais d’Arsenal Jurriën Timber et de Manchester City Nathan Aké.

Connais-tu un peu le football burkinabè ?

Affirmatif ! J’ai commencé à suivre le football burkinabè il y a 3 ans. J’ai suivi tous les matches des Etalons lors de la dernière CAN. A travers aussi les réseaux sociaux, je m’informe sur l’évolution du football burkinabè. J’avoue que je préfère suivre les matches du Burkina que de la Belgique.

Quelle est alors ton appréciation sur le niveau de son football ?

Le niveau n’est pas mal. Mais, je pense que ça pourrait être bien meilleur si tout se met en ordre au niveau de la Fédération burkinabè de football. Construire de bonnes infrastructures déjà au pays faciliteront l’éclosion de talents.

Connais-tu des joueurs burkinabè ?

Je les connais quasiment tous de nom. Je les suis sur les réseaux sociaux. Je vois leurs habitudes de vie, dans leurs clubs et dans les grands groupements.

De tous ces joueurs, lequel t’a épaté ?

Je dirai comme tout le monde Edmond Tapsoba. Il s’est fait un nom à l’international. Je n’oublie pas Bertrand Traoré. J’admire aussi les nouveaux jeunes joueurs comme Adamo Nagalo. Je trouve qu’ils ont beaucoup de potentiel pour devenir titulaires. Ils sont jeunes et ça m’encourage. Je voulais faire remarquer qu’il y a beaucoup de bons joueurs binationaux. Je demande aux autorités du football burkinabè de les suivre. Nous voyons des exemples de pas mal d’entre eux qui viennent renforcer les équipes nationales. Il est vrai qu’il faut qu’ils acceptent. Il n’y a rien à perdre en faisant le pas vers eux, car, c’est ensemble que nous allons avancer.

Pourquoi certains sont réticents selon toi ?

Peut-être à cause de l’organisation. D’autres ne connaissant pas vraiment le pays et se montrent réticents. Souvent pour ces derniers, ce qu’ils voient de l’extérieur les freine un peu. Mais, tout peut s’arranger avec un peu de réorganisation.

Entretien réalisé par Yves OUEDRAOGO

 

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