20e édition de la Semaine nationale de la culture : le comité d’organisation en ordre de bataille

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a installé les membres du Comité national d’organisation (CNO) de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le lundi 20 mars 2023, à Bobo-Dioulasso.

La secrétaire technique de la SNC, Christiane Sanon : « les commissions viendront prendre le train en marche ».

Le compte à rebours est lancé pour la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Maintes fois reportée pour raison de pandémie à corona virus (COVID-19) et de crises sécuritaire et politique, cette édition est finalement prévue, du 29 avril au 6 mai 2023, sous le thème : « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ». En prélude à cette édition, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a procédé à l’installation des membres du Comité national d’organisation (CNO), le lundi 20 mars 2023 à Bobo-Dioulasso. Ce comité est composé de 22 commissions avec à sa tête, Fidel Aymar Tamini, par ailleurs secrétaire général du ministère. La supervision est assurée par le ministre en charge de la culture qui est assisté du gouverneur des Hauts-Bassins, Moussa Diallo. « Cette édition est celle de tous les défis car très attendue. Elle se tiendra dans un contexte sociopolitique, sécuritaire et humanitaire difficile pour notre pays », a affirmé le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo. Pour lui, la SNC reste nationale certes, mais pour cette édition, l’orientation a été d’impliquer au mieux les acteurs au niveau régional. « Cette orientation a le mérite de valoriser les compétences locales, mais reste néanmoins un défi majeur à relever », a-t-il soutenu.

Moment de communion, de cohésion et de fraternité

Les membres du CNO doivent travailler avec courage et abnégation pour réussir cette SNC.

Selon le ministre, le CNO n’aura aucun répit car le défi est immense. L’enjeu, a-t-il expliqué, est donc de taille pour le comité d’organisation, mais égale-ment pour les populations de la ville de Sya et l’ensemble des festivaliers qui n’ont pas le droit de faillir. C’est pourquoi, il a invité chacun à y mettre du sien pour un aboutissement heureux du processus. Car, a-t-il signifié, au regard de la situation sécuritaire difficile, cette 20e édition doit être un moment de communion, de cohésion et de fraternité entre les communautés afin de fonder les bases d’un Burkina Faso nouveau, réconcilié avec lui-même, d’une paix retrouvée entre les communautés. « La SNC sera l’occasion, une fois de plus, de montrer que notre pays est toujours debout et que nos communautés, main dans la main, œuvrent à tracer les sillons vers un avenir meilleur », foi du ministre Ouédraogo. Poursuivant, il a souligné qu’au-delà de la compétition du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), cette SNC doit rester avant tout, la vitrine de valorisation et de promotion de « nos expressions et identités culturelles ». C’est pourquoi, à son avis, mis à part la recherche de la perfection, la première satisfaction, la première victoire doit être cette opportunité de pratiquer et de vivre les différents arts, les différentes valeurs et pratiques culturelles dans la fraternité et le partage. Pour sa part, la secrétaire technique de la SNC, Christiane Sanon, par ailleurs deuxième vice-présidente du CNO, a signifié que le secrétariat technique, de concert avec le ministère, avait déjà anticipé sur l’organisation avant même l’installation du CNO. « Les commissions viendront prendre le train en marche », a-t-elle fait comprendre.

Boudayinga J-M THIENON

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