20e session du CAMES : 311 promus à l’honneur

Les nouveaux promus du CAMES, se disent prêts à tenir haut le flambeau d’un enseignement irréprochable.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga, a organisé le vendredi 5 mars 2021 à Bobo-Dioulasso, la deuxième édition de la journée nationale de la reconnaissance du mérite des promus lors de la 20e session du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES). 311 promus du CAMES ont été magnifiés.

Les nouveaux promus de la 20e session du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES), tenue à Brazzaville au Congo Brazzaville, étaient à l’honneur ce vendredi 5 mars 2021 en marge de la commémoration du jubilé d’argent de l’Université Nazi Boni et de la deuxième journée nationale de la reconnaissance du mérite s’est tenue le vendredi 5 mars 2021 à Bobo-Dioulasso.

Au total, ce sont 311 promus composés d’ assistants, de chargés de recherche, de maîtres assistants, de maîtres de recherche, de professeurs titulaires des universités publiques et privées et des centres de recherche ont reçu leurs toges. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga, les centres de recherche et les universités se portent « très bien ». En témoigne, a-t-il soutenu, l’admission des 311 enseignants-chercheurs aux différentes branches du CAMES en une année. «Lorsqu’on fait une comparaison avec les autres pays de la sous-région, on s’aperçoit que le Burkina Faso se place en tête.

Cela atteste de l’efficacité de nos universités », s’est réjoui Alkassoum Maïga. Le premier responsable de l’enseignement supérieur a invité les promus à être des repères et des modèles pour les étudiants. Par ailleurs, il a exhorté les acteurs des différentes universités publiques comme privées à promouvoir l’excellence au sein desdits établissements. Les années antérieures chaque université célébrait cette reconnaissance de façon singulière, a rappelé le ministre. Mais depuis l’année passée, le ministère a décidé de regrouper tous les promus afin de les magnifier. Egalement, M. Maïga s’est félicité de la participation cette année des universités privées à savoir l’UCAO, l’USTA et l’institut 2ie qui poursuivent la même finalité : la formation des étudiants.

Les nouveaux promus ont salué l’organisation de cette journée de reconnaissance qui s’inscrit dans la «logique de compétition scientifique dans les différents Etats, gage de développement ». Au nom des nouveaux promus, Vinsoun Millogo a remercié tous ceux qui ont œuvré au succès des différentes institutions d’enseignement supérieur et de recherche. Il a salué la vision du gouvernement à travers le ministre de tutelle qui se bat sans relâche afin de promouvoir l’excellence scientifique. « Nous sommes fiers et continuerons à œuvrer afin de tenir haut le flambeau d’un enseignement irréprochable », a-t-il dit, avant d’exhorter les autorités pour plus de visibilité en matière d’infrastructures, notamment la construction de grands laboratoires dans les différentes universités.

Car, d’après le porte-parole des promus, cela est un passage incontournable pour toute nation désirant être compétitive su le plan international. Relativement à la question des laboratoires, le ministre a souligné que le gouvernement est en train de travailler et les textes ont été signés, reste la question de financement. Lors de la 20e session du CAMES, le prix André Gouazé, récompensant le meilleur lauréat du concours d’agrégation en sciences de la santé a été attribué à l’enseignant-chercheur burkinabè, Aimé Sosthène Ouédraogo, spécialiste en « Anatomie et Cytologie pathologiques ». Pour rappel, la troisième édition de la journée nationale de la reconnaissance du mérite des promus se tiendra à l’institut 2ie à Ouagadougou.

Boudayinga J-M THIENON
Ali SOMBIE
(Stagiaire)

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