25 ans du FONER : Le parcours d’un « outil formidable »

Le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga a présidé le lancement des activités commémoratives.

La cérémonie officielle marquant le début des activités commémoratives des 25 ans du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) a eu lieu, le vendredi 26 février 2021 à Koudougou, en présence des personnalités du monde universitaire, dont l’ancien ministre, Mélégué Traoré, père-fondateur de l’institution.

Après 25 ans d’existence, le Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) fait une halte pour évaluer le chemin parcouru et envisager l’avenir avec plus de sérénité à la faveur de la célébration de son jubilé d’argent sous le thème : « 25 ans de parcours : impacts et perspectives ». La cérémonie d’ouverture des activités commémoratives présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga est intervenue, le vendredi 26 février 2021 à Koudougou.

Elle a connu également la présence de nombreuses personnalités du monde universitaire dont l’ancien ministre et père-fondateur du FONER, Mélégué Traoré. Après les civilités du maire de Koudougou, Maurice Moctar Zongo, la directrice générale du fonds, Marie-Thérèse Arcens a, au nom du comité d’organisation, remercié tous ceux qui ont œuvré pour que cette célébration soit une réalité. A commencer par le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga et son collègue de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré, parrain de l’événement et le gouverneur du Centre-Ouest, Irène Coulibaly.

Le DG du FONER, Marie-Thérèse Arcens a, remercié tous ceux qui œuvré pour la tenue de l’événement.

Le chef du département en charge de l’enseignement supérieur a indiqué que le FONER est un instrument qui permet de répondre à de nombreuses attentes dans le domaine de l’enseignement supérieur. De 500 bourses au départ, le nombre de boursiers tourne autour de 7 200 de nos jours. L’ensemble des étudiants bénéficiaires du FONER sont estimés à environ 70 000 repartis dans les différentes universités du pays. « C’est donc une enveloppe financière de près de 12 milliards F CFA que l’Etat burkinabè met gracieusement chaque année à la disposition des étudiants.

Cela peut paraître insignifiant, mais il suffit de faire le tour de la sous- région pour se rendre compte que le Burkina Faso dispose d’un puissant instrument au service et de l’éducation et de la recherche », a-t-il fait savoir. Il a remercié la Loterie nationale burkinabè (LONAB) et le Fonds minier pour le développement qui contribuent respectivement pour 250 millions et un milliard F CFA chaque année pour renflouer les caisses du FONER.

Améliorer les conditions d’études

De l’avis du Pr Maïga, le gouvernement a la pleine conscience que les conditions d’études doivent être améliorées si l’on veut des étudiants, des citoyens de demain compétents et consciencieux.
Sur le souhait des étudiants de voir le montant du FONER augmenté, il a confié que

L’ancien ministre, Mélégué Traoré, père fondateur de l’institution : « J’ai eu l’idée de créer le FONER pour permettre à tous d’avoir l’accompagnement de l’Etat pour poursuivre les études».

nombre d’étudiants ayant trouvé un emploi dans le privé échappent au remboursement du FONER. « Des milliards F CFA restent ainsi dans la nature alors que cela aurait pu permettre d’améliorer les montants servis », a-t-il regretté. Invité d’honneur de la cérémonie commémorative, Melégué Traoré, ancien ministre en charge de l’enseignement supérieur est revenu sur les circonstances de la création du FONER.

« Sous le régime des Programme d’ajustement structurel (PAS) en 1992, les négociations entre le Burkina Faso et la Banque mondiale ont été bloquées à cause du montant de la bourse qui était servie aux étudiants », a-t-il dit. La décision était donc, a-t-il expliqué, de contingenter les bourses de sorte à ne pas dépasser 500 par an. J’ai eu l’idée de créer le FONER pour permettre à tous d’avoir l’accompagnement de l’Etat pour poursuivre les études. « Nous avons signé une convention avec le ministre des Finances de l’époque, Zéphirin Diabré pour opérationnaliser ce fonds alimenté au début par la LONAB. C’est un outil formidable et j’en suis fier aujourd’hui », s’est réjoui M. Traoré.

Pour le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, c’est un honneur pour lui de parrainer le jubilé d’argent du FONER qui, depuis 25 an,s œuvre pour le bien-être des étudiants et la quiétude sur les campus du Burkina Faso. Il a encouragé le Pr Alkassoum Maïga et ses collaborateurs à poursuivre les efforts pour l’amélioration des conditions de vie et d’études dans les universités du Burkina Faso. L’inauguration du siège de la direction régionale du FONER à Koudougou et la visite des stands d’exposition ont mis fin à la cérémonie.

Beyon Romain NEBIE
beynebie@gmail.com

 

 

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