41e anniversaire de l’appel de Ouagadougou : La Fondation Jean-Paul II se prépare pour le 22 octobre prochain

Les animateurs de la conférence de presse ont décliné les principales activités prévues pour commémorer le 41e anniversaire de l’appel de Ouagadougou, lancé le 10 mai 1980, par le Pape Jean Paul II.

Le Conseil d’administration de la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel a animé, le mercredi 13 octobre 2021, à Ouagadougou, une conférence de presse pour décliner les activités prévues à l’occasion de la célébration du 41e anniversaire de l’appel de Ouagadougou, lancé par le Pape Jean-Paul II.

Le 41e anniversaire de l’appel de Ouagadougou lancé par le Pape Jean Paul II en 1980 va être commémoré, le vendredi 22 octobre prochain dans la capitale burkinabè sous le thème : « Fondation Jean-Paul : 41 ans d’engagement pour donner espoir en vue d’un monde de justice et de paix ». A quelques jours de l’événement, le Conseil d’administration de la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel a animé une conférence de presse, le mercredi 13 octobre 2021, à Ouagadougou.

Selon l’archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, la Fondation entend par cette commémoration apporter une contribution « significative » pour plus de paix, de cohésion sociale, et d’un vivre-ensemble renforcé par les valeurs de la fraternité et de solidarité, faisant de ce Sahel qui est un vaste ensemble, une grande famille riche des valeurs de ses fils et filles. A l’en croire, deux activités phares sont au menu de cet événement.

Il s’agit, a-t-il dit, d’une cérémonie commémorative le jour J à 10 heures au Centre national Cardinal Paul- Zoungrana suivie d’une célébration eucharistique à 17h30 à la cathédrale de l’archidiocèse de Ouagadougou.

Plus de 5 597 projets financés

Cette commémoration, a-t-il fait savoir, est placée sous le haut patronage du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. « Au cours de ces deux événements, l’Eglise donnera un message particulier sur la situation au Sahel marquée par l’insécurité.

Ce message sera porté par son Eminence le Cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral au nom du Saint-Père, le Pape François », a-t-il indiqué. A entendre Mgr Ouédraogo, le Burkina Faso à l’instar de tous les pays du monde fait face à la dégradation de son environnement du fait du changement climatique et à cause des actions humaines.

« A cette situation assez problématique, vient se greffer malheureusement l’insécurité que nous vivons au Sahel. C’est une donne très préoccupante, car sa résolution dépend du développement économique et social de nos pays du Sahel », a-t-il déploré. Aux dires du prélat, cette situation a provoqué plus de trois millions de déplacés au Sahel avec une diversité de besoins en termes d’accompagnement des communautés.

« Là encore, la Fondation doit s’y engager davantage », a-t-il rassuré tout en rappelant que plus de 5 597 projets d’un montant total de plus de 32 milliards F CFA ont été financés au profit des populations de cette zone.  Les préoccupations des journalistes à l’issue de la déclaration liminaire ont porté, entre autres, sur les motifs de satisfaction des réalisations de la Fondation, l’ouverture du message à lancer à d’autres communautés, les dispositions prises pour éviter la propagation de la COVID-19.

Sur la première interrogation, les conférenciers ont répondu que leur structure n’a pas pour vocation de résoudre tous les problèmes du Sahel. « Au Burkina, tout comme dans les autres pays du Sahel, il y a des motifs de satisfaction. Cela ne veut pas dire que tous les projets initiés ont été une réussite », a précisé l’archevêque Paul Ouédraogo. Pour le secrétaire exécutif de la Fondation Jean- Paul II, l’abbé Prosper Kiéma, les actions entreprises après 41 ans d’activités portent des fruits.

« Les actions réalisées ont permis d’améliorer de façon sensible la question du développement au Sahel », a-t-il soutenu. Concernant l’ouverture du message à d’autres communautés religieuses, le conférencier principal a confié que celui-ci n’est pas seulement pour les fidèles de l’Eglise. « Cet appel sera ouvert à toute personne de bonne volonté », a-t-il laissé entendre. Par rapport aux dispositions sanitaires, Mgr Paul Ouédraogo a relevé qu’il sera demandé aux participants de respecter les gestes- barrières habituelles.

« On espère que ça ne sera pas une occasion pour la COVID-19 de contaminer plus d’une personne », a-t-il souhaité. La Fondation Jean- Paul II pour le Sahel a été créée, le 6 mars 1984. Elle couvre le Burkina Faso, le Cap Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Le siège de la Fondation est au Vatican et celui du conseil d’administration au  pays des Hommes intègres .

Timothée SOME

timothesom@yahoo.fr

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