46e session du comité interparlementaire de l’UEMOA L’érosion côtière et la COVID-19 au menu

La 46e session ordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est, officiellement ouverte, le mardi 15 décembre 2020 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, les parlementaires de l’espace communautaire vont faire le bilan des activités de l’année écoulée.

Les membres du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de leur 46e session ordinaire. La cérémonie officielle d’ouverture de la session, qui va durer jusqu’au 24 décembre 2020, est intervenue dans la matinée du mardi 15 décembre 2020 à Ouagadougou. Seconde session de l’année, cette rencontre, aux dires du vice-président du Comité, Amadou Mame Diop, sera essentiellement budgétaire. Elle permettra, a-t-il indiqué, de faire le point de l’exécution à mi-parcours de son programme d’activités 2020. En outre, a poursuivi M. Diop, cette session sera également l’occasion pour les participants d’arrêter le projet de budget au titre de l’année 2021 en vue d’atteindre les objectifs politiques, institutionnels et diplomatiques qu’il s’est assignés. « Nous allons également examiner le compte rendu des travaux de la 45e session ordinaire tenue du 14 au 25 novembre 2020 à Cotonou », a-t-il fait savoir. Par ailleurs, des communications seront données au cours de cette session. Deux thèmes seront essentiellement abordés, selon le vice-président du CIP-UEMOA. Il s’agit des effets de l’érosion côtière dans certains Etats membres de l’UEMOA et des conséquences de la COVID-19 sur l’alimentation des populations de la sous-région.
La cérémonie d’ouverture de la session a été l’occasion pour le vice-président du CIP-UEMOA de réitérer sa foi en l’intégration des peuples qui constitue en son sens un moyen de survie des Etats. « L’importance de la complexité des défis à relever suppose l’adhésion des populations au projet de construction d’un espace harmonisé et prospère », a-t-il déclaré. Il a, par ailleurs, félicité les autorités burkinabè pour la bonne organisation des élections qui constituaient, à son avis, un grand défi eu égard au contexte sécuritaire et sanitaire. « Pour arriver à un tel résultat, il a fallu beaucoup de travail en amont, de la volonté, beaucoup de concertation, de transparence et de sens du devoir », a-t-il estimé. Pour lui, l’expérience du Burkina Faso doit servir d’exemple à l’ensemble des pays de la sous-région.

Nadège YAMEOGO

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