Accélération de la  planification familiale : 2,4 millions de nouvelles utilisatrices en 4 ans dans l’espace PO

La réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (PO) tenue du 14 au 17 décembre 2020  en mode virtuel a montré  que l’objectif de  sa phase d’accélération (2016-2020) qui était d’atteindre 2,2 millions de nouvelles utilisatrices de méthodes de contraception moderne est atteint et dépassé soit 2,4 millions.

Les pays du Partenariat de Ouagadougou (PO), Benin, Burkina,  Côte d’Ivoire,  Guinée, Mali,  Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo ont atteint leur objectif en matière de Planification familiale(PF).

Dans la période de 2016-2020, appelée phase d’accélération dont l’objectif était d’enrôler 2,2 millions de nouvelles utilisatrices de méthodes modernes de contraception, les neuf pays en ont enregistré 2, 4 millions. En 2020, 476 000 utilisatrices additionnelles ont été répertoriées dans l’espace PO.  La phase d’accélération a précédé la première phase  celle de l’urgence d’agir (2011-2015). Selon la coordonnatrice de l’Unité de coordination du PO, Marie Ba,  qui a présenté les progrès dans la région, l’impact global du PO est significatif. En effet, depuis le lancement du mouvement en 2011,  on a enregistré 3,8 millions d’utilisatrices additionnelles  de méthode moderne de contraception. En 9 ans, cela a permis d’éviter dans les neuf  pays, 16 600 000 grossesses non désirées,  5 900 000 avortements à risque et  54 000 décès maternels, selon le PO.

Durant cette période d’accélération, la présentatrice du jour Marie Ba,  a aussi indiqué que le soutien des bailleurs et le financement domestique ont également connu des hausses  appréciables.

« Ensemble vers un nouvel objectif »

La phase d’accélération ayant pris fin, le PO se fixe une autre cible à atteindre  sur la période 2021-2030, d’où « Ensemble vers un nouvel objectif ». Pour cette période les pays du PO veulent atteindre 13 millions de nouvelles utilisatrices de méthodes modernes de contraception. « Avec vigueur et investissements, nous pouvons encore une fois doubler le nombre d’utilisatrices de contraception moderne pour atteindre 13 millions d’ici 2030 », Marie Ba.

Pour y arriver le PO compte, entre autres, sur un conseil consultatif  pour établir des objectifs, des thèmes et des stratégies annuels, sur des  chargées de liaison pays pour aider les ministères et les partenaires au jour le jour et enfin la collaboration et répartition des responsabilités plus fréquentes avec d’autres entités, y compris FP2020 et l’OMS, pour assurer le plus grand soutien dans les situations les plus importantes.

 

Boureima SANGA


Les progrès du Burkina (2011-2020)

 Les efforts ont permis :

  • d’atteindre 786 000 utilisatrices additionnelles de méthodes modernes de contraception.
  • de passer d’un taux de prévalence contraceptive de 15,3 en 2011 à 27,6% en 2020
  • d’éviter 519 000 grossesses non désirées, 185 000 avortements à risque et 1200 décès maternels.

Les défis pour le Burkina, à en croire, le secrétaire général du ministère de la santé, Wilfrid Ouédraogo,  est de pérenniser la gratuité de la PF, de sécuriser les produits contraceptifs et de répondre aux besoins en santé sexuelle et reproductive et PF des Personnes déplacées internes (PDI).

B.S

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