Accès aux microcrédits : du soutien pour 13 enseignes de systèmes financiers décentralisés

La CODEC est fière, de pouvoir participer à ce projet de développement, a déclaré sa représentante, Eulalie Ouédraogo/Yanogo (gauche).

Le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) a signé des conventions de partenariats avec 13 enseignes de systèmes financiers décentralisés (SFD), le vendredi 11 juin 2021, à Ouagadougou.

Le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), travaille en synergie avec des systèmes financiers décentralisés (SFD), en vue d’octroyer des crédits aux populations burkinabè. Les SFD sont en fait des agences de microcrédits. Cet engagement a été matérialisé par la signature de contrats de partenariat entre le FAARF et 13 SFD, représentant chacun une région.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 4 du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL), intitulée « promotion de l’inclusion financière et sociale des populations ». Ce partenariat constitue une étape décisive pour assurer le financement des projets des bénéficiaires hommes, qui ne sont pas pris en compte par le FAARF. « Le FAARF travaille avec les SDF partenaires, pour l’octroi de crédits nécessaires au développement des activités des populations du pays des hommes intègres. Grâce à la convention de partenariat, les Systèmes financiers décentralisés partenaires vont pouvoir accorder des crédits à la gent masculine, pendant que le PADEL va le faire pour les femmes », a expliqué la Directrice générale (DG) du FAARF, Dorcas Tiendrébéogo.

Selon la représentante de CODEC-Manga dans le Centre-Sud, Eulalie Ouédraogo/Yanogo, l’appui du FAARF va permettre aux agences de microcrédit de toucher une cible plus large. « Les hommes qui peinent à avoir du soutien, grâce à cet accord pourront en avoir et développer leurs projets », a-t-elle affirmé. Les montants des sommes mises à la disposition des SFD et les taux d’intérêt auxquels l’argent va être mis à la disposition des clients des structures de micro crédits ont été discutés par les partenaires de la convention. Selon, la DG du FAARF, le montant accordé va dépendre des nombres de dossiers attribués à chaque SFD.

Quant aux taux d’intérêt, ils varient de 5 à10% en fonction des besoins. Pour être sûre de toucher le maximum de bénéficiaires à travers le pays, Mme Tiendrébéogo a annoncé que des agents vont être déployés pour faire de la sensibilisation. « Ces agents vont aller aux côtés des bénéficiaires et leur donner une formation adéquate afin de commencer le travail », a-t-elle précisé.

La composante 4 du PADEL est portée par le FAARF. Elle vise à développer un mécanisme intégré et viable de promotion de l’autoemploi, par la mise en place de dispositifs spécifiques d’accompagnement et de financement des populations à faibles revenus, des micros et très petites entreprises. Les groupes-cibles de cette composante sont entre autres les entreprises, les groupements, les associations.

Quelques actions ont été mises en œuvre par la composante 4, il s’agit du développement des services financiers, de la contribution à la création et à l’extension des micros et
très petites entreprises.
Le PADEL est une initiative du gouvernement burkinabè, en vue de réduire la pauvreté et les inégalités entre les collectivités territoriales du Burkina Faso. C’est un programme majeur d’opérationnalisation du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui compte 4 composantes.

Laetitia TRAORE
(Stagiaire)

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