Allaitement maternel exclusif : Des acteurs réfléchissent aux stratégies de sensibilisation

La représentante du DG de la Santé publique, Bambara Estelle (milieu): « les enfants de moins de 5 ans sont les principales victimes de la malnutrition ».

Le ministère de la Santé en partenariat avec Alive & Thrive et UNICEF, organise les 18 et 19 juillet 2019 à Ouagadougou, un atelier de conception d’une campagne de protection, de promotion et de soutien à l’allaitement exclusif au Burkina Faso dénommée : «Campagne allaitement exclusif- sans eau».

Au regard des taux élevés de retard de croissance des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, le ministère de la Santé, en partenariat avec Alive & Thrive et l’UNICEF, veut miser sur la sensibilisation. Ces partenaires tiennent à cet effet un atelier de conception d’une campagne de protection, de promotion et de soutien à l’allaitement exclusif dénommé : «Campagne allaitement exclusif-sans eau», les 18 et 19 juillet 19 à Ouagadougou.

L’objectif de cette campagne est de permettre aux différents acteurs de partager leurs expériences afin de conceptualiser des stratégies, les interventions sous forme de communication pour le changement social et de comportement en allaitement exclusif, sans eau.

Selon la directrice par intérim, représentant le Directeur général (DG) de la Santé publique, Bambara Estelle, cet atelier contribuera à l’atteinte des objectifs du plan Alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE), qui étaient de porter le taux d’allaitement exclusif chez les nourrissons âgés de 0 à 5 mois à 80% d’ici à 2025 et la réduction du retard de croissance de 40% chez les enfants âgés de 0 à 59 mois et la mortalité infanto-juvénile.

Elle a également affirmé que selon les données les plus récentes de l’ENN (Emergency Nutrition Network) de 2018, 44% des nourrissons recevaient de l’eau, d’autres liquides ou aliments en plus du lait maternel dans les six premiers mois de la vie. Cette pratique est une barrière à l’Allaitement exclusif (AE), a-t-elle expliqué.

Pour Mme Bambara, réduire le nombre de femmes donnant de l’eau en plus du lait maternel à leurs enfants de moins de six mois accroîtrait «sensiblement» le niveau des indicateurs de l’AE. Pour finir, elle a mentionné l’accompagnement du gouvernement du Burkina Faso à cette campagne «salvatrice».

Marc DOH

Antoinette BENON
(Stagiaire)

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