Assises nationales de la jeunesse burkinabè : des réflexions pour le retour de la paix

Les jeunes se sont engagés à promouvoir le vivre-ensemble dans la région du Sahel.

Le Conseil national de la jeunesse au Burkina Faso (CNJ-BF) a organisé, les 18 et 19 juin 2021 à Dori, les assises nationales de la jeunesse burkinabè.

Le retour de la paix au pays des Hommes intègres reste une préoccupation de la jeunesse au regard de la recrudescence des attaques terroristes qui fragilise le décollage des activités économiques et la destruction du vivre-ensemble. Pour remédier à ces maux sociaux, le Conseil national de la jeunesse au Burkina Faso (CNJ-BF) dans sa vision liée au développement, a organisé, les 18 et 19 juin à Dori, les assises nationales de la jeunesse burkinabè au cours desquelles, une centaine de jeunes venus des treize régions se sont retrouvés en vue de mener des réflexions pour trouver des solutions.

Cette représentation nationale des jeunes selon son président Moumini Dialla vise à échanger, à faire des propositions sur la consolidation de la paix par les jeunes. Le choix de ses assises portées sur Dori, a-t-il expliqué, repose sur le fait que la région du Sahel est une zone « fortement » touchée par la question de l’insécurité. « Nous voulons que ces assises nous permettent de détecter les vrais problèmes et de mettre en œuvre des besoins urgents pour permettre à la jeunesse de mieux s’épanouir. Il faut que ceux qui vivent au Sahel sachent que toute la jeunesse burkinabè est de cœur avec eux », a-t-il dit. A écouter M. Dialla, il s’agit d’un cadre de partage de bonnes pratiques et d’échanges culturels en vue d’amener les jeunes à être de « vrais » acteurs de prévention de la radicalisation et de la lutte contre le terrorisme.

Tout en remerciant les autorités politiques et les partenaires financiers qui ont contribué à la réussite de ces assises, le président a invité ses camarades à être des ambassadeurs de la paix, car pour lui, les populations ont « plus besoin de paix et de stabilité » pour vaquer à leurs occupations. « La jeunesse constitue la majorité de notre population. Si, elle est mobile, elle a de l’énergie, et qu’elle s’engage à faire quelque chose de bien, je pense que ce sera une réussite », a-t-il soutenu.

Promouvoir les actions de paix

Docteur Boubacar Ly : « C’est la jeunesse qui doit faire
la citoyenneté car elle est très mal comprise ».

Au cours de ces assises, le président du CNJ-BF a fait savoir que les personnes déplacées vont recevoir des dons de la part des jeunes. Cette action de solidarité démontre selon lui, l’engagement de la jeunesse sans distinction aux côtés de la population du Sahel et d’autres zones touchées par l’insécurité. En outre, un panel, un cross suivi d’une nuit culturelle pour sensibiliser les populations à la nécessité de consolider la paix et la sécurité ont été organisés durant ces deux jours pour un éveil de conscience.

Cette initiative des jeunes a été saluée par son ministère de tutelle. Pour le représentant du ministre de la Jeunesse de la Promotion de l’entrepreneuriat et de l’Emploi, par ailleurs, président de cette cérémonie, Camille Tamalgo, la mobilisation des jeunes visant à promouvoir les actions de la paix est un acte de citoyenneté.
La jeunesse, a-t-il précisé incarne des valeurs si toutefois, elles sont exploitées, peuvent contribuer au développement économique et social du pays. C’est pourquoi, le Dr Boubacar Ly dans sa communication sur « la jeunesse, la citoyenneté, la cohésion sociale », a montré que la jeunesse est le pilier du développement d’une nation. Pour ce faire, elle doit se former à plusieurs domaines afin d’espérer un « lendemain meilleur ».

Souaibou NOMBRE
Oumarou RABO
(Collaborareur)

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