Attaque d’Inata : 37 gendarmes inhumés au cimetière de Gounghin

37 gendarmes tombés à la suite de l’attaque d’Inata le 14 novembre 2021 ont été inhumés, mardi 23 novembre 2021, au cimetière municipal de Gounghin de Ouagadougou, après avoir été décorés à titre posthume pour leurs sacrifices.

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé et des membres du gouvernement ont assisté à la levée des corps des 37 gendarmes tombés à Inata.

Une partie des victimes de l’attaque terroriste survenue à Inata dans la province du Soum, le lundi 14 novembre dernier, a été conduite à leur dernière demeure, le mardi 23 novembre 2021 à Ouagadougou. En effet, 37 d’entre elles qui ont été identifiées, des gendarmes principalement, ont été inhumés au cimetière municipal de Gounghin, en présence des parents, amis et connaissances. Avant leur enterrement, la levée des corps ont eu lieu au camp militaire Sangoulé- Lamizana en présence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, du président de l’Assemblé nationale, Alassane Bala Sakandé, de la hiérarchie militaire dont le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, général Aimé Barthelemy Simporé et d’autres personnalités. Le Premier ministre et sa délégation, ont salué la mémoire de ces braves Forces de défense et de sécurité (FDS) tombées sur le champ d’honneur pour la patrie.

Parents, amis et connaissances ont prié pour le repos éternel des gendarmes tombés.

Il a également traduit la compassion et la solidarité du gouvernement aux familles des victimes. Au cours du cérémonial d’hommage national empreint de vives émotions, les 37 gendarmes ont été décorés à titre posthume pour les sacrifices rendus à la nation burkinabè. Avant la cérémonie d’inhumation, les aumôniers militaires ont prié pour le repos éternel des âmes des disparus. Par ailleurs, la tension était montée d’un cran du côté de certains membres des familles qui protestaient contre les sépultures qui auraient été mal faites, de leur point de vue.

Soumaïla BONKOUNGOU

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