Bail d’habitation privée au Burkina : Faso Des journalistes associés dans la vulgarisation de la loi

Le conseiller technique du ministre en charge de l’habitat, Karim Ilboudo: «Nous avons jugé opportun que les journalistes soient les premiers bénéficiaires de cette formation».

Le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat a organisé, le vendredi 6 septembre 2019 à Bobo-Dioulasso un atelier au profit de journalistes des Hauts-Bassins. La formation a porté sur la loi portant bail d’habitation privée au Burkina Faso.

Le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat veut associer la presse dans la vulgarisation de la loi sur le bail locatif au Burkina Faso. C’est dans cette optique qu’il a initié, le vendredi 6 septembre 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier au profit d’une vingtaine de journalistes de la région des Hauts-Bassins.

La rencontre vient après une première organisée à Ouagadougou au profit des journalistes de la région du Centre. Trois communications ont été faites au cours de cet atelier et portaient sur les trois textes fondamentaux du bail d’habitation privée au Burkina Faso. Il s’agit de la loi portant bail d’habitation privée qui a été adoptée en 2015 sous le Conseil national de la transition (CNT), son décret d’application qui l’a été en 2018, et l’arrêté portant référentiel des valeurs des coûts de réalisation des immeubles destinés au bail, en 2019. Le chargé de mission au ministère de l’Urbanisme, Arsène Dabiré, était l’un des communicateurs du jour.

Après les journalistes des Hauts-Bassins, le ministère a promis d’élargir
la formation à des confrères d’autres régions.

A ses dires, l’un des avantages de la loi, est que le secteur est désormais règlementé. Chacune des parties est alors censée connaître ses obligations. Le bailleur, a-t-il pris en exemple, a, entre autres, l’obligation de mettre à la disposition du
locataire un logement décent, de payer les impôts et les taxes, de prendre en charge les grosses réparations, comme le définissent les textes.

Quant au locataire, ses principales obligations sont, de payer le loyer, et d’occuper les lieux en «bon père de famille». Ce qui sous-entend qu’il doit faire de telle sorte à pouvoir restituer le local en bon état au terme du bail. Pour le conseiller technique du ministre en charge de l’habitat, Karim Ilboudo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier, cette rencontre devrait permettre aux professionnels des médias de s’approprier les textes fondamentaux.

Une fois les textes maîtrisés, il attend des journalistes qu’ils servent de relais auprès des populations et de l’opinion publique, pour leur meilleure vulgarisation. A écouter le conseiller technique du ministre, que ça soit le bailleur ou le locataire, chacun doit à terme, connaître les responsabilités auxquelles il est assujetti.

Alpha Sékou BARRY

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