Bogandé : Elle porte plainte contre son ex-époux pour abus de confiance

Après trois années de divorce, a appris Kantigui, une dame a déposé une plainte contre son ex-époux pour abus de confiance, puis a retiré son enfant de l’école. Les faits se déroulent à quelques encablures de la ville de Bogandé, chef-lieu de la province de la Gnagna. Dame K.T, mère de 2 enfants, après avoir quitté son époux G.P, il y a 3 ans, l’accuse de lui devoir un prêt de 3 millions F CFA qu’il aurait contracté auprès d’elle en 2016. Alors, pour rentrer en possession de cet argent, elle convoque son ex-époux, dans une brigade. De contradictions à contradictions, l’affaire sera transférée au Tribunal de Grande Instance de Bogandé. Selon l’informateur de Kantigui, le dossier suit son cours pour rétablir la vérité. Dame K.T se serait rendue aussi dans la cour de son ex-époux, à son absence, pour en ressortir avec elle, sa fillette de 7 ans inscrite au CP1 dans une école privée de la place. Selon l’informateur de Kantigui, l’enfant n’était plus avec sa mère depuis plus de trois ans. Kantigui souhaite vivement qu’une solution soit trouvée afin que l’affaire n’empiète pas sur l’éducation de l’enfant.


Greffe de rein : Bientôt un centre d’excellence

Kantigui a eu vent d’un projet du Ministère de la Santé qui pourrait donner une autre dimension à la prise en charge de la maladie rénale au Burkina Faso et mettre du baume au cœur des malades insuffisants rénaux et/ou hémodialysés. Renseignements pris, Kantigui s’est entendu dire qu’il s’agit d’acquérir la « Maison Fati » située derrière l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) dans le quartier Wayalghin de Ouagadougou et qui avait servi jusqu’à un passé récent, à la prise en charge du noma. Le ministère de la Santé souhaite que le département en charge des Finances acquiert cette maison à son profit pour en faire un centre d’excellence et de pointe de la néphrologie, de l’hémodialyse et de la greffe de rein au Burkina Faso. En effet, a appris Kantigui, la greffe de rein n’est pas encore à l’ordre du jour des interventions chirurgicales au pays des Hommes intègres. Kantigui a également ouï dire que l’Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) présidée par le Pr Albert Ouédraogo est fortement impliquée dans la conduite dudit projet en tant que membre d’une commission de la cellule de réflexion mise en place à cet effet. Kantigui souhaite de tous ses vœux l’aboutissement heureux de ce projet qui rendrait le Burkina Faso « autonome et complet » en matière de prise en charge de la maladie rénale à travers un renforcement de ses plateaux techniques et de ses offres de soins.


 

Pô : Un nouveau-né abandonné devant une concession

Kantigui dans sa quête d’informations est tombé sur un évènement pas du tout intéressant. En effet, dans la nuit du jeudi 20 janvier 2022 aux environs de 21 heures, deux jeunes d’une famille située au secteur N°6 de Pô ont retrouvé un bébé (garçon), qui venait de voir le jour, enveloppé dans un habit et déposé devant le portail, la mère introuvable sur les lieux. Informé, le chef de famille va très rapidement alerter les services de l’action sociale, les services de sécurité et l’autorité communale. Après les constats d’usages, l’enfant a été envoyé au centre médical de Pô pour les premiers soins. Dans la ville de Pô, l’information défraie la chronique. En attendant de trouver cette mère fautive, le garçonnet se porte très bien. Il a même reçu son premier vaccin, le lundi 24 janvier 2022 et est actuellement dans sa famille adoptive dans le même secteur de la ville. Kantigui regrette que malgré les nombreuses méthodes contraceptives, des grossesses non désirées continuent d’être un fléau au sein de la jeunesse scolaire notamment.


Passoré : Près d’un an sans directeur provincial de la Culture

Au cours d’un bref séjour dans la cité de Naba Djiguemdé, Kantigui s’est rendu dans les locaux de la direction provinciale en charge de la culture du Passoré pour une affaire en lien avec ce domaine. Sur place, Kantigui a constaté des portes fermées et couvertes de poussière. Pensant d’emblée à une probable délocalisation du service, il était curieux d’en savoir davantage sur les vraies raisons de cette fermeture, surtout à une heure de service. C’est là que Kantigui a rencontré un ami de longue date qui lui a signifié que le service serait fermé depuis maintenant 10 mois sans agent, ni premier responsable. Et d’ajouter que la fermeture, depuis le 17 mai 2021, serait due au fait que, c’est le 1er adjoint au maire de Yako qui assurerait les fonctions de directeur provincial de la culture, alors que ce dernier se trouve en ce moment en détention. Au regard de l’importance de la culture dans le développement et surtout dans la consolidation du vivre-ensemble, Kantigui invite les autorités compétentes à se pencher sérieusement sur cette affaire qui n’a que trop duré, au grand bonheur des populations de cette partie de la région du Nord.


Insécurité : Nouna en détresse

Kantigui a constaté que les activités économiques de la ville de Nouna sont dans une phase critique. En effet la seule banque de la place éprouve de sérieuses difficultés pour satisfaire la clientèle, tout comme les boutiques de transfert d’argent.

L’administration publique n’est pas en reste. Le tribunal de grande instance a fermé ses portes, certaines autorités ont tourné le dos à la ville. Bientôt une partie de la ville restera dans l’obscurité, car la recharge des compteurs cash-power sera impossible faute de réseaux. Les meuniers qui utilisent ces outils seront très probablement au chômage. Ces difficultés sont les conséquences des actes terroristes.

En effet, de sources concordantes, Kantigui a appris que des installations de Moov Africa et Orange Burkina sont en pannes pour certaines localités ou complètement détruites pour d’autres. Les localités touchées sont Sanaba, Sono, Bourasso et Nouna. Il n’y a plus de connexion sur les réseaux Moov Africa et Orange Burkina.

Rejoindre le chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun (Dédougou) constitue un danger car la nationale 14 est très souvent bloquée par des hommes armés. Kantigui interpelle les autorités afin que la province de la Kossi ne s’asphyxie pas progressivement.

Kantigui

kantigui2000@gmail.com (+226) 25 31 22 89

Laisser un commentaire