Communication gouvernementale et présidentielle : A la recherche de la meilleure formule

Le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement organise, du 28 avril au 1er mai 2021 à Bobo-Dioulasso un atelier d’information et d’appropriation des mécanismes et des outils pour une communication gouvernementale et présidentielle active et proactive. Cette rencontre devra permettre aux acteurs d’adopter des outils et des procédures à mettre en œuvre pour une communication gouvernementale et présidentielle réussie.

L’atelier d’information et d’appropriation des mécanismes et des outils pour une communication gouvernementale et présidentielle active et proactive regroupe des directeurs de la communication et de la presse d’une trentaine de départements ministériels. Pendant quatre jours les participants seront entretenus sur plusieurs communications comme : « Les médias sociaux : pourquoi et comment mieux les utiliser », «communication gouvernementale : quel schéma pour prévenir, gérer les crises et assurer une continuité des activités » ou « généralités sur la communication DCPM et média, quelle interface ? ». L’ouverture officielle de cette rencontre a eu lieu le 29 avril 2021.

A l’occasion, le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Ousseni Tamboura, a souligné que l’atelier est une tribune pour réfléchir aux meilleurs voies et moyens de faire de la communication un outil efficace de la mise en œuvre du programme 2021-2025 du président du Faso en facilitant l’adhésion des populations aux décisions de mise en œuvre mais aussi en se conformant aux exigences de rendre compte. Cette rencontre d’échanges et de partage entre « les gestionnaires » de la communication des ministères et des institutions de l’Etat devra alors convenir des outils et des procédures à mettre en œuvre pour réussir la communication gouvernementale et présidentielle.

Le Burkina, maître de son information et de sa communication

« Une fois validés par tous, ces outils et procédures viendront s’ajouter à vos meilleures pratiques. Nous veillerons ensuite à les porter sous forme de règlements ou de code de conduite afin que notre pays, le Burkina demeure maître de son information, de sa communication pour le développement et pour la résilience de sa population et de ses institutions », précise Ousseni Tamboura. Dans un contexte caractérisé par le numérique, le ministre Ousseni Tamboura a souligné que l’atelier devra aussi être le début d’antidote à la rumeur, à la mauvaise information. Deux maux qui, selon lui, peuvent saper la cohésion et la démocratie dans un pays, surtout dans le nôtre où il subsiste encore un fort taux d’analphabétisme dans la langue parlée et utilisée par les gouvernants.

« Plus qu’un antidote à la rumeur et à la mauvaise information, les résultats de nos travaux d’échanges, qui viendront s’additionner aux grands axes de notre prochaine stratégie de communication gouvernementale et présidentielle, nous permettront désormais de devenir les principales sources d’information de l’action publique dans notre pays, cela nous permettra d’assurer à nos populations l’information exacte», dit-il. En attendant, le ministre de la Communication a invité les participants à se conformer à la déontologie et à l’éthique de leur profession, à faire preuve de plus de professionnalisme et à développer le sens de l’anticipation et de la proactivité face à la vitesse de « l’information toxique » véhiculée par le numérique et les réseaux sociaux. « Chaque fois que nous nous ferons distancer par cette dernière, notre nation, notre cohésion en sortent nécessairement éprouvées », a conseillé Ousséni Tamboura.

Le représentant du maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Alain Sanou, a loué la tenue de cet atelier qui permettra, selon lui, de renforcer la capacité des acteurs pour le renforcement de la communication
gouvernementale et présidentielle.

Adaman DRABO

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