Conseil économique et social : Le nouveau président, Bonaventure Ouédraogo s’engage à innover

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré (milieu), a salué le travail abattu par le président sortant, Moïse Napon et ses collaborateurs.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a officiellement installé, le nouveau président du Conseil économique et social (CES) et ses conseillers, le jeudi 21 octobre 2021 au palais de Kosyam.

Bonaventure Ouédraogo est désormais le président du Conseil économique et social (CES). Nommé en conseil des ministres du 29 septembre dernier, il a été officiellement installé dans ses fonctions par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le jeudi 21 octobre 2021, au palais de Kosyam. En plus de lui, les 90 conseillers de l’institution ont également été installés pour un mandat de trois ans.

La cérémonie d’installation a servi de cadre pour le président du Faso, de rendre hommage à la doyenne des institutions constitutives de la République pour sa contribution significative aux réflexions à la conduite des affaires de l’Etat et de la société.

« Cette institution républicaine de l’ordre consultatif est un puissant instrument de consolidation du dialogue démocratique entre acteurs et décideurs de la nation chargée de donner des avis et formuler des recommandations à l’Exécutif dans ses domaines de compétences, d’entretenir la permanence de la concertation entre gouvernement et catégories socio-professionnelles », a-t-il déclaré.

Bâtir une nation forte

La nouvelle équipe a promis de travailler afin d’imposer davantage la marque de leur institution dans le paysage institutionnel du Burkina Faso.

Renouvelée à 90 %, cette nouvelle équipe constitue, selon Roch Marc Christian Kaboré, un éventail de compétences qui renforcera la démocratie participative et contribuera efficacement par ses conseils, au développement économique et social du Burkina Faso. «

Cette mandature porte le sceau d’une nouvelle dynamique de l’institution avec des compétences qui sauront se mettre immédiatement au service de la Nation », s’est-il convaincu. Il a toutefois appelé le nouveau président et ses conseillers à ne ménager aucun effort dans l’exercice de leurs missions et pour l’atteinte des objectifs de l’institution.

« Il vous faut œuvrer sans relâche à l’accomplissement des missions qui vous sont dévolues afin qu’ensemble nous bâtissions une Nation solidaire, forte et prospère », a-t-il lancé. Le chef de l’Etat a, par ailleurs, souligné la nécessité pour la nouvelle équipe de travailler à imposer davantage la marque de l’institution dans le paysage institutionnel du Burkina Faso à travers la pertinence et les avis et recommandations qui devront être bâtis sur l’expérience, la science et la sagesse.

Des instructions que le nouveau président, Bonaventure Ouédraogo, a promis de prendre en compte. Tout en prenant la mesure de la charge qui incombe, lui et à son équipe, il a pris l’engagement de faire du CES un cadre propice de concertation permanente, d’échanges avertis et féconds.

« Nous prenons solennellement l’engagement de marquer notre mandat du sceau de la créativité, de l’innovation et d’œuvrer avec sagesse et rigueur à l’atteinte de nos objectifs », a-t-il soutenu. En rappel, créé en 1959, le CES a disparu du paysage institutionnel du Burkina Faso en 1966.

En 1985, elle a repris ses marques avec la Constitution de 1991. Depuis cette date, il a su se faire une place dans le paysage institutionnel du Burkina Faso, entretenir des relations bilatérales avec des institutions-sœurs et adhérer à des organisations et instances internationales.

Nadège YAMEOGO


Bref aperçu du parcours du nouveau président du CES

Avant d’être nommé président du CES, Bonaventure Ouédraogo a occupé plusieurs postes de responsabilités dont celui de Directeur général du centre national des œuvres universitaires, de président de la Haute Cour de justice et de membre de la Commission constitutionnelle pour le passage à une cinquième république au titre de la chefferie coutumière et traditionnelle du Burkina Faso. Il a également été conseillé municipal, député pendant deux législatures et membre de la Commission nationale des droits humains. Il a été intronisé en juin 1993 par le Moogho Naaba comme chef du canton de Sao. NY

Laisser un commentaire