Coopération Burkina Faso-Union Européenne: les axes prioritaires au cœur de la 15e session

Les acteurs de la 15e session du dialogue politique ont échangé à huis clos.

La 15e session du Dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union Européenne et ses Etats membres s’est déroulée le vendredi 24 juin 2022 à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo.

La traditionnelle session du Dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union Européenne (EU) et ses Etats membres s’est tenue, le vendredi 24 juin 2022, à Ouagadougou. Pour l’occasion, la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba, la rencontre va permettre de passer au peigne fin les relations entre l’Union Européenne et le Burkina Faso, de dégager les axes prioritaires et de voir les perspectives qui devraient être données à cette coopération.

En plus, la ministre a laissé entendre que ce rendez-vous est opportun en ce sens que depuis le changement de régime au Burkina Faso, il est nécessaire d’échanger avec les partenaires afin de donner une idée des préoccupations du moment. Ainsi, elle a confié que cela va permettre de solliciter l’accompagnement de l’UE pour la mise en place et l’exécution des projets structurants au niveau national. La ministre en charge des Affaires étrangères a précisé que le Burkina Faso traverse une phase difficile où la CEDEAO présente certaines exigences qui ont été communiquées à l’Etat et sur lesquelles l’UE voudrait s’aligner.

Aux dires de Mme Rouamba, cette session est un cadre pour le gouvernement de dépeindre clairement sa situation en termes sécuritaire, humanitaire et alimentaire. Elle a indiqué que c’est une occasion de montrer la bonne disposition du gouvernement à travailler pour la restauration et la sauvegarde de l’intégrité territoriale. Par ailleurs, elle a souligné qu’à l’issue de cette session, la feuille de route sera clairement dégagée.

Le chef de division Afrique de l’Ouest au service européen d’actions extérieures, Richard Young, a déclaré que l’UE est venue à cette rencontre pour un renforcement de la coopération dans l’intérêt de tous. « Nous souhaitons qu’il y ait un compromis dynamique entre le Burkina Faso et la CEDEAO et tous ses partenaires », a-t-il dit. A l’entendre, ce cadre donne l’opportunité de définir ensemble les domaines et les moyens idoines à mettre en œuvre pour tirer le meilleur profit de la coopération pour le bonheur des peuples.

Evariste YODA

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