Couverture sanitaire universelle : Prioriser les données scientifiques

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Robert Karama, a invité…

L’Institut de recherche en sciences de la santé a organisé un atelier de priorisation des questions de recherche pour la couverture sanitaire universelle, les 24 et 25 avril 2019 à Ouagadougou.

Pour l’atteinte des objectifs de la Couverture sanitaire universelle (CSU), les décideurs veulent s’appuyer sur des données scientifiques dans la prise de décisions stratégiques. Ainsi, l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) organise, un atelier de priorisation des questions de recherche pour la CSU, les 24 et 25 avril 2019 à Ouagadougou.

L’objectif général de cette rencontre, selon le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Robert Karama, est de contribuer à l’identification des besoins en matière de données probantes des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la CSU au Burkina Faso. «Il va permettre aux acteurs de terrain et aux experts, de travailler à prioriser les différents domaines qui nécessitent la production de données probantes.

C’est en cela que le décideur pourra s’approprier ces évidences scientifiques pour pouvoir améliorer la mise en œuvre des politiques pour que nous puissions atteindre la CSU», a-t-il affirmé. En effet, il a expliqué que le Burkina Faso, malgré les reformes et actions spécifiques, enregistre toujours des niveaux insatisfaisants d’indicateurs de santé.

Le pays affichait en 2017, un index de CSU de 39 sur 100 pour les soins et services de santé. «Après analyse de la mise en œuvre de ces réformes, il y a eu certes des acquis. Mais, il est également ressorti des insuffisances notamment dans la santé maternelle et infantile», a indiqué Dr Karama.

Cette situation, a-t-il dit, résulterait, entre autres, de la faiblesse dans l’utilisation des données factuelles pour les prises de décisions d’ajustement des mécanismes de financement de la santé et des stratégies d’offres de soins.

«D’où la nécessité d’un tel atelier qui rentre dans le cadre de la priorisation des domaines qui nécessitent la production de données probantes pour les décideurs», a-t-il soutenu. Car, selon lui, si les résultats ne sont pas éclairés scientifiquement, il n’est pas évident que l’on puisse atteindre les résultats escomptés.

Kadi RABO

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