Décès de Djafar Héma Ouattara : L’homme de Dieu sera inhumé le 24 octobre dans son village natal

Décédé le 15 octobre 2021, Djafar Héma Ouattara sera inhumé le 24 octobre 2021 dans son village natal de Nangolofaso.

Le fondateur du Comité culturel de la génération des trois testaments (CCGT) et guide spirituel, Djafar Héma Ouattara, est décédé le 15 octobre 2021 à Abidjan en Côte-d’Ivoire, à l’âge de 77 ans. Il sera inhumé le 24 octobre 2021 dans son village natal, Nangolofaso dans la province de la Léraba (Sindou), région des Cascades.

Djafar Héma Ouattara plus connu sous le nom de Djafar n’est plus. Malade depuis quelques temps, le fondateur du Comité culturel de la génération des trois testaments (CCGT), guide spirituel et prêcheur bien célèbre, est décédé le 15 octobre 2021 à Abidjan en Côte-d’Ivoire où il était pour des soins. Né en 1944 dans la Léraba (Sindou), région des Cascades, il a commencé ses études coraniques à Bondokuy au Burkina avant d’aller les poursuivre à Djenné et à Tombouctou au Mali puis au Sénégal et dans bien d’autres pays. De retour au pays, il s’est installé à Bobo-Dioulasso où il prêche depuis 1970.

Il fonde en 1992, le Comité culturel de la génération des trois testaments (CCGT). Imposant par son physique et son verbe, ses prêches mobilisent chaque fois du monde au regard du langage que celui-ci utilise pour faire passer ses messages. Disposant d’une école coranique de plus de 600 élèves, le disparu est aussi très actif dans le social. Sa dépouille mortelle est attendue le 23 octobre à Bobo-Dioulasso. La prière mortuaire, suivie de la levée du corps se tiendront le 24 octobre à la mosquée centrale du CCGT dans la ville de Sya. Le transfert du corps aura lieu le même jour dans son village natal à Nangolofaso, dans la province de la Léraba, région des Cascades où aura lieu l’enterrement dans l’après-midi.

Adaman DRABO


Quelques témoignages sur la vie de l’homme

Moussa Ouattara, frère du défunt : « Djafar a consacré toute sa vie à l’œuvre de Dieu »

« Djafar Héma Ouattara a consacré toute sa vie à Dieu. Il a accompli cette œuvre jusqu’à sa mort. De son vivant, Djafar n’a pas fait de différence entre les hommes. Il a accepté tout le monde quelle que soit son ethnie ou sa religion. C’est pour cela qu’il invitait les Burkinabè à l’union et à la solidarité. Le reste revient à Dieu. Il a mis Dieu devant tout ce qu’il faisait. Il a formé beaucoup de disciples. Sa mort nous touche, mais c’est la volonté de Dieu. Nous demandons à tout un chacun de prier pour lui ».


Youssouf Zerbo, un disciple du défunt : « Il a formé plus de 5 000 dirigeants religieux, des pasteurs … » « Djafar est tombé les armes à la main. Il a mené un grand combat pour l’union et la solidarité entre les peuples burkinabè et souvent dans des conditions difficiles. Il n’a jamais abandonné les prêches qu’il a commencés dans les années 1970. Il a été un homme de Dieu, un grand homme. Il a formé plus de 5 000 dirigeants religieux, des pasteurs et des milliers de disciples qui se trouvent dans les différents coins du Burkina et même du monde. Nous prions pour lui et allons continuer son œuvre afin que son combat ne soit pas vain ».


Aboulaye Ouattara, discipline : « Je l’ai personnellement vu partager un jour tout l’argent qu’il avait » « Djafar a consacré toute sa vie à faire le travail de Dieu à travers les prêches, les sensibilisations et les formations. Il a aidé tout le monde sans distinction. Je l’ai personnellement vu partager un jour tout l’argent qu’il avait et rester les mains vides. Il a toujours été disponible pour tout le monde. Nous prions pour lui et que son âme repose en paix ».


Souleymane Ouattara, membre du CCGT : « Nous venons de perdre notre père spirituel » « Nous venons de perdre notre père spirituel. Il a été plus qu’un père spirituel, un vrai père. J’ai appris beaucoup de choses auprès de lui. Il n’a pas fait de différence entre les hommes et les religions. Il a toujours été juste. Il a toujours prôné la cohésion entre musulmans, chrétiens et animistes. De son vivant, Djafar a beaucoup aidé les veuves, les orphelins et conseillé tout le monde quel que soit son bord religieux et politique. Il nous a toujours invités à nous unir et à travailler avec les trois livres à savoir la Thora, la Bible et le Coran. Nous allons continuer son œuvre. C’est la volonté de Dieu et nous ne faisons que prier pour le repos de son âme ».

Propos recueillis par A.D. Bobo-Dioulasso

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