Développement de l’industrie pharmaceutique : mutualiser les efforts dans le domaine des investissements

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a participé, le mardi 28 septembre 2021 à Ouagadougou, par visioconférence à une rencontre de haut niveau sur le développement de l’industrie pharmaceutique.

Le développement de l’industrie pharmaceutique était au cœur d’une rencontre de haut niveau, organisée par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Invité comme orateur, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a donné son point de vue sur le développement de l’industrie pharmaceutique en Afrique par visioconférence, le mardi 28 septembre 2021, à Ouagadougou. Selon le conseiller spécial et par ailleurs Directeur du bureau de suivi du programme présidentiel, Dr Mathias Somé, le chef de l’Etat a souligné l’importance pour les Africains de mieux se concerter pour avoir une industrialisation beaucoup plus complémentaire au lieu que chaque pays essaie de faire son industrialisation. « Il a mis l’accent sur la nécessité au moins pour chaque pays de mettre en place une industrialisation pharmaceutique pour répondre aux besoins pressants des populations notamment dans les médicaments essentiels », a-t-il soutenu. Prenant le cas du Burkina Faso, aux dires de M. Somé, il peut être fabriqué des produits antipaludéens ou des antiinfectieux sous forme générique de façon à ce que ceux-ci soient, non seulement, « disponibles », mais aussi « accessibles financièrement ».

« En outre, il voudrait que les pays, pour ce qui concerne les productions de vaccins et surtout pour des produits de spécialité, puissent se concerter pour mutualiser leurs efforts dans le domaine des investissements parce que tous les Etats ne peuvent pas produire des produits chers », a-t-il indiqué. Pour ce faire, a-t-il laissé entendre, le président Kaboré a appelé les Etats à soutenir les industries pharmaceutiques à travers un certain nombre de mesures notamment la levée de la taxe sur les matières premières qui sont importées et mettre plutôt des taxes sur les médicaments importés. Ces mesures, a affirmé Mathias Somé, vont pouvoir soutenir les productions locales, lutter contre les produits de contrefaçon qui tuent les industries locales, mais également encourager une sorte de partenariat entre les investisseurs nationaux et internationaux et les Etats.

Timothée SOME timothesom@yahoo.fr

Aissata YAMEOGO (Stagiaire)

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