Dialogue politique Burkina Faso-UE : Un face à face pour harmoniser les axes de coopération

Selon le ministre en charge des affaires étrangères, Alpha Barry, chacun des points inscrits a fait l’objet d’échanges interactifs.

Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, a tenu le vendredi 19 novembre 2021 à Ouagadougou, la 14e session du dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union européenne (UE) et ses Etats membres.

Evaluer l’état de leur coopération et échanger sur les grandes questions de la vie sociale, économique et politique du Burkina Faso, telle est la philosophie qui a soutenu l’organisation, le vendredi 19 novembre 2021, du dialogue politique entre le Burkina Faso et l’Union européenne (UE). 14e du genre, cette rencontre a permis aux deux parties, d’accorder leurs vues sur des questions spécifiques tels la sécurité, la justice, les droits humains et la cohésion sociale.

Selon le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry, ce dialogue politique est une rencontre instituée dans le cadre des accords politiques de Cotonou. Lequel accord principal qui lie, à son avis, l’UE et les pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) et permet de faciliter la définition de priorités et principes communs aux deux parties. « Chaque dialogue politique est une occasion de discuter de la coopération d’une manière générale, mais aussi des questions d’actualité et d’information », a indiqué le ministre Barry.

Il a précisé que dans le volet sécuritaire, l’UE prise globalement mais égale-ment, les Etats qui la composent, sont des partenaires très importants pour le Burkina Faso. Dans le volet

L’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne, Wolfram Vetter : « Le Burkina Faso demeure une démocratie respectueuse de sa Constitution ».

cohésion sociale et humanitaire, de développement, Alpha Barry a laissé entendre que la contribution des partenaires techniques et financiers n’est plus à démontrer. C’est pourquoi, « nous allons aborder d’autres sujets inscrits à l’ordre du jour et toutes les questions d’actualité que voudront bien évoquer nos partenaires », a fait savoir le chef du département des Affaires étrangères.

Présent à cette rencontre, le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Elisée Ouédraogo, est venu faire le point des préparatifs des élections municipales.

Un exemple de démocratie

Et de l’avis d’Alpha Barry, cette échéance est une étape importante dans la marche de la démocratie du pays des Hommes intègres. Pour sa part, l’ambassadeur, chef de la délégation de l’UE, Wolfram Vetter, a salué l’effort du Burkina Faso dans l’ancrage de la démocratie et ce, malgré la crise sécuritaire que connaît le pays. « Le Burkina est dans une situation difficile.

Mais on constate que depuis six ans le pays a fait preuve d’une démocratie avec une société civile active. A cela s’ajoute la liberté de la presse et cela nous encourage beaucoup » a-t-il confié. Pour M. Vetter, cette rencontre est aussi une occasion pour la partie européenne de réaffirmer son engagement à soutenir le Burkina Faso dans sa réponse à la crise huma-nitaire, sécuritaire, écono-mique et sociale.

Du 2 au 3 décembre se tiendra à Bruxelles (Belgique) la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du Plan national de développement économique et social 2021-2025 (PNDES) II. Une rencontre au cours de laquelle l’UE entend réaffirmer son soutien au processus mais également, mobiliser le soutien d’autres partenaires, a relevé le président de la délégation de l’UE.

Revenant sur l’accom-pagnement du groupe au gouvernement dans sa réponse à la crise sécuritaire, l’ambassadeur Wolfram Vetter a expliqué que des discussions sont en cours et « pas mal d’actions sont entamées ». Et « nous sommes prêt à renforcer nos activités », a rassuré le diplomate Vetter.

Donald Wendpouiré NIKIEMA

tousunis.do@gmail.com

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