Droit des femmes : le livret CEDEF présenté

Le comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes a présenté le livret CEDEF le 28 septembre 2022 à Ouagadougou

La problématique des inégalités et disparités entre les hommes et les femmes perdure cependant, malgré les efforts faits par le gouvernement.  C’est pourquoi le comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) s’est engagé à défendre les droits des femmes au Burkina Faso.

En effet, selon la coordonnatrice du CEDEF, Franceline Toé /Bouda, c’est à l’issue de l’exécution du projet plan pour lequel Plan International du Burkina Faso a voulu apporté son soutien financier à la coalition burkinabé pour le suivi et la mise en œuvre de la CEDEF au pays des Hommes intègres. « Nous avons le grand honneur de lancer et partager les livrets que nous avons pu élaborer dans le cadre de ce projet », a-t-elle affirmé.

Selon la coordonnatrice, les livrets CEDEF contiennent les dispositions de la convention, le modèle type de la saisine des particuliers auprès du comité CEDEF, la liste des Etats membres dont le dernier en date est le Maroc et les images pour illustrer les seize articles importants pour lequel, le comité pose des questions aux Etats dans le cadre de la revue.

Pour la coordonnatrice du CEDEF, Franceline Toé /Bouda, le livret CEDEF est un outil de travail qui va permettre d’avoir des dispositifs pour promouvoir, protéger et défendre les droits des femmes

« Aujourd’hui, c’est une joie pour nous d’avoir pu en tant que membre de la société civile élaboré ce livret a l’intention de nos membres, de la société civile ainsi que des professionnels », a-t-elle dit.

Elle a aussi souligné c’est outil de travail, un outil de poche qui va permettre à chacun d’avoir les différentes références des dispositifs qui font la promotion, la protection et la défense des droits des femmes.

Elle a rappelé que tous les quatre ans, les États partis à la Convention CEDEF doivent présenter l’état de la mise en œuvre dans leurs pays de ladite convention pour permettre au Comité des Nations unies d’évaluer l’état partie. Selon elle, c’est à ce titre que la société civile est autorisée à présenter au comité des rapports alternatif ou parallèle décrivant la réelle situation des femmes.

Wamini Micheline OUEDRAOGO

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