FILO 2019 : Le livre au service de la paix et de la sécurité

Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango : «La plume qui est la vôtre, est le ferment de la résilience contre l’extrémisme violent".

La 15e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) a débuté le jeudi 21 novembre 2019 à Ouagadougou.

Après quatre années d’interruption, la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) a été relancée. Ouverte le jeudi 21 novembre 2019, cette 15e édition se tiendra jusqu’au 24 novembre 2019 avec au programme, une exposition-vente de livres, des formations en techniques d’écriture et d’animation, un espace enfant, des olympiades littéraires nationales, etc. Avec pour thème «littérature et promotion de la paix et de la sécurité», elle a été placée sous le parrainage du ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, Moumina Chériff Sy, par ailleurs journaliste et écrivain.

Après avoir félicité le ministre en charge de la culture et son équipe pour l’organisation de cette foire, le parrain a rappelé le contexte d’insécurité du Burkina Faso qui n’a pourtant pas empêché les participants d’Afrique et d’ailleurs d’être présents à Ouagadougou. Le ministre d’Etat a trouvé cette 15e édition de la FILO plus exaltante en ce sens qu’elle est consacrée à la promotion de la paix et de la sécurité.

«L’arme qui crache le feu pour anéantir la vie n’est pas comparable à la plume qui exalte la vie», a affirmé Moumina Chériff Sy qui, du même coup, a rappelé la mission de l’écrivain engagé à défendre et promouvoir les idéaux de sa patrie. Pour lui, le Burkina Faso s’est attaché très tôt à l’écriture avec des références mondialement reconnues. Il a, à titre d’exemple, cité Nazi Boni, Joseph Ki-Zerbo, Norbert Zongo,…dont les noms ont été donnés à des institutions universitaires de formation.

«Les enfants qui lisent réussissent»

La cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence d’illustres hommes
de lettres.

Le parrain de la 15e FILO a également magnifié le livre qui, pour lui, est un moyen formidable avec tous les esprits épris de paix, de tolérance, d’acceptation de la différence dans la diversité de nos cultures, nos us et coutumes. Quant à l’écrivain, il est selon lui, un médiateur incontournable pour travailler au retour de la paix. «La nuit a beau être longue, le jour finira par apparaître et la plume illuminée de la lueur de l’aurore écrira les plus belles pages de l’histoire de notre pays», a-t-il dit en guise de conclusion.

A sa suite, le ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango, a ajouté que l’édition 2019 de la FILO se veut une réponse des hommes de lettres et de la culture au renforcement de la cohésion sociale et à la lutte contre l’extrémisme violent. A l’en croire, l’agenda de son département s’inscrit dans la recherche de la paix sociale par la promotion des valeurs culturelles positives.

«Le livre et la lecture, a-t-il souligné, occupent une place de choix en tant que vecteurs de connaissance et mode d’acquisition des aptitudes et des habitudes voulues». Aussi, a-t-il assuré que les enfants qui lisent réussissent mieux leurs études et ont plus de chance de réussir leur vie professionnelle. Il a, alors, invité les Burkinabè à offrir des livres à leurs enfants en cette fin d’année et la nouvelle génération à fédérer les énergies créatrices pour ériger les défenses de la paix dans l’esprit de tous et de chacun.

 

Laisser un commentaire