Forum Génération égalité: Un nouvel engagement pour un futur égalitaire

L’épouse du chef de l’Etat Sika Kaboré : « Les femmes constituent un potentiel énorme qu’il ne faut pas négliger ».

Tout comme la plupart des Etats dans le monde, le Burkina Faso a participé au Forum Génération égalité (FGE) qui s’est tenu, du 30 juin au 2 juillet 2021, à Paris. Cette rencontre marque un nouvel engagement pour l’atteinte de l’égalité entre les sexes d’ici à 2030.

Du 30 juin au 2 juillet 2021, l’« humanité » tout entière a vibré au rythme du Forum génération égalité (FGE). Le Burkina Faso, co-leader de la coalition d’action n⁰3 intitulée « Droits à disposer de son corps et droits à la santé sexuelle et reproductive » (DSSR) n’a pas été en marge de ce grand rendez-vous mondial pour l’égalité homme-femme. En effet, il a également pris part « activement » au forum à travers la présence à Paris d’une délégation conduite par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo.

Au niveau national également, l’ensemble des acteurs engagés dans la promotion de l’égalité entre les sexes, avec à leur tête l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré, ont
« participé » à cette rencontre à travers diverses activités organisées à Ouagadougou et dans toutes les régions du pays. Au nombre de ces activités, on dénombre des panels sur plusieurs thèmes tels que les défis et enjeux de la DSSR chez les jeunes ainsi que les actions menées au Burkina Faso pour son amélioration.

La contribution des Organisations de la société civile (OSC) à l’avancée de l’égalité des sexes au pays des Hommes intègres a également été débattue par les participants composés de jeunes en majorité femmes venus du Burkina Faso ainsi que de pays voisins tels que le Mali, le Niger et la Côte d’Ivoire. En plus des communications données sur place à Ouagadougou, ils ont suivi par visioconférence les débats qui se sont déroulés durant les trois jours à Paris. Tout comme dans la capitale, les jeunes des différentes régions ont également « participé » aux travaux.

Ce qui constitue une « exclusivité » selon la Première dame pour qui, c’est la première fois que les jeunes du Burkina participent simultanément et en direct à une rencontre de ce genre. Pour elle, cela traduit l’unité de vision et d’actions de l’ensemble des acteurs nationaux qui ont décidé de se donner la main pour l’atteinte de l’égalité homme-femme d’ici à 2030 selon les objectifs fixés par ONU-Femme.

Un nouveau partenariat mondial

Le forum génération égalité marque un nouveau partenariat mondial
pour l’atteinte de l’égalité homme-femme.

De son avis, l’unité d’actions sur le plan national est également perceptible au niveau international en ce sens que l’ensemble des continents ont, à l’occasion de cette rencontre, renouvelé leur engagement à débarrasser les sociétés de toutes les formes d’inégalités entre l’homme et la femme. Un engagement qui était nécessaire selon Sika Kaboré dans la mesure où la situation des droits des femmes, bien qu’ayant évolué positivement, présente encore des défis à relever.

C’est en ce sens qu’elle a salué l’initiative de la rencontre de Paris qui a permis de redéfinir un nouveau partenariat mondial afin d’accélérer l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les segments de la vie.
« Les femmes constituent un potentiel énorme qu’il ne faut pas négliger. Nos Etats ont besoin de ce potentiel pour se développer », a-t-elle indiqué. Tout en félicitant les jeunes pour leur participation active à ce forum, elle a souhaité que leur engagement aille au-delà du FGE.

« Nous comptons sur vous pour renouveler nos traditions », leur a-t-elle dit. Pour elle, loin d’être un leurre, l’égalité entre les sexes est réalisable et ce forum marquera un nouvel élan pour sa réalisation. C’est aussi l’avis du conseiller technique du ministre de la Santé du Mali, Dr Ben Moulaye, pour qui l’égalité homme-femme est une nécessité.

« On ne peut pas avoir des pays développés sans que des femmes ne soient à l’honneur et au rendez-vous de tous les droits », a-t-il estimé. Pour lui, le rendez-vous de Paris, qui est le plus important après celui de Beijing tenu en 1995, va permettre d’améliorer conséquemment les conditions de vie des femmes.
Il a félicité les acteurs burkinabè pour l’organisation réussie du FGE sur le plan national et pour avoir permis aux acteurs de l’Afrique de l’Ouest et du Mali, en particulier, de se joindre à eux pour célébrer ce grand rendez-vous de l’égalité homme-femme.

Nadège YAMEOGO

 

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