Gestion des inondations en Afrique de l’Ouest : Un système de suivi et de prévision en cours d’élaboration

L’Autorité du bassin de la Volta (ABV) organise l’atelier régional de formation sur la modélisation, le suivi et la prévision des crues en Afrique de l’Ouest, du 9 au 11 février 2021, à Ouagadougou.

Les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) veulent prévenir les inondations dans l’espace communautaire. A cet effet, l’Autorité du bassin de la Volta (ABV) a décidé dans le cadre du programme Surveillance mondiale pour l’environnement et la sécurité (GMES and Africa) initié par l’Union européenne et l’Agence spatiale européenne, d’organiser un atelier de formation de la modélisation, le suivi et la prévision des crues du 9 au 11 février 2021, à Ouagadougou.

Ce programme d’une durée de 36 mois vise à améliorer l’efficacité de la surveillance, l’évaluation et la gestion des inondations en Afrique de l’Ouest en fournissant des services d’observation de la terre en temps réel aux organismes de gestion des catastrophes et en renforçant leur capacité humaine à s’adapter à ces services, a expliqué le directeur exécutif de l’ABV, Robert Yaovi Dessouassi. « Les inondations entrainent beaucoup de dégâts dans nos pays. Si nous arrivons à les prévenir, nous gagnerons sur plusieurs plans ; financiers, environnemental et social », a soutenu M. Dessouassi.

De l’avis de la directrice de l’Observatoire de la Volta, Dr Rafatou Fofana, grâce au système de surveillance et de modélisation, les pays pourront établir une base de données sur les inondations qu’ils peuvent mettre à jour, fournir continuellement l’information avant, pendant et après les inondations aux organismes de gestion des catastrophes et renforcer les capacités des organismes de gestion des catastrophes et autres groupes cibles dans l’utilisation des données d’observation de la terre pour la surveillance, l’évaluation et la gestion des inondations. Robert Yaovi Dessouassi a confié que le projet est porté par un Consortium de sept membres.

Il s’agit, a-t-il déclaré, du Centre de formation en Sciences et technologiques spatiales (CSSTE) au Nigeria qui pilote le programme, du Département des sciences de la terre de l’Université du Ghana, de l’Institut de recherche sur l’eau au Ghana, de l’Institut national de l’eau du Bénin, de l’Institut supérieur d’études spatiales et télécommunications (ISESTEL) du Burkina Faso, de l’ABV au Burkina Faso et du Centre universitaire de recherche et d’application en télédétection (CURAT) de l’Université Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire.

 

Gaspard BAYALA

 

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