Hausse du prix des produits de grande consommation : Des OSC se tournent vers le patronat

Les OSC ont échangé durant près de 2 h de temps avec le patronat.

Une dizaine d’Organisations de la société civile (OSC) ont échangé, le lundi 12 juillet 2021, à Ouagadougou, avec le président du Conseil national du patronat burkinabè, Apollinaire Compaoré, sur la vie chère et la relance économique.

Les prix du maïs, du mil, du riz, des matériaux de construction… augmentent. Des organisations de la société civile ne comptent plus sur le ministère en charge du commerce pour la maîtrise de ces prix des produits de grande consommation au Burkina Faso. Elles se sont donc tournées vers le patronat burkinabè pour demander son aide. Dans ce sens, plus d’une dizaine (11) d’OSC a rencontré le président du Conseil national du patronat, Apollinaire Compaoré, le lundi 12 juillet 2021, à Ouagadougou.

Selon le porte-parole des OSC, Issiaka Ouédraogo, par ailleurs président du Centre d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG), les populations souffrent de la cherté de la vie.
« Nous sommes venus échanger avec le patronat pour voir ce qu’il peut faire, en tant que premier acteur de l’économie, pour diminuer la souffrance des Burkinabè. Nous n’avons plus foi au ministère du Commerce qui, chaque fois, fait des sorties de terrain pour contrôler les prix, alors que ces prix ne font que grimper », a-t-il soutenu.

Pour Issiaka Ouédraogo, le patronat a dit être conscient des contextes sécuritaire et sanitaire qui ont eu des impacts sur l’économie, mais aussi de la souffrance des populations. Il a poursuivi que le patronat travaille en tandem avec le gouvernement, sur « un projet » en vue d’aider les populations.

Avez-vous discuté avec le Président du patronat de son accusation par un consortium de médias de financer le terrorisme ? En réponse, à la presse, le président du CISAG a précisé que même si le sujet n’a pas été évoqué, sa structure n’accusera pas Apollinaire Compaoré, sans preuves. Pour avoir de plus amples informations sur ces accusations, a-t-il renchéri, le CISAG a entrepris des démarches, en rencontrant « de hautes autorités militaires » qui lui auraient répondu qu’elles ne disposent pas d’informations sur l’implication du Président du patronat dans le financement du terrorisme. Issiaka Ouédraogo dit avoir également fait le déplacement du Sénégal pour rencontrer le directeur des rédactions du journal Libération qui aurait signifié que son journal n’a fait que relayer une information d’autres journaux.

 

Jean-Marie TOE

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