Insécurité à l’Est : l’UPC propose l’opération « Ogapo »

L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse, le jeudi 7 mai 2020 à Ouagadougou. La situation socio-sécuritaire dans la région de l’Est a été au menu des échanges.

«Aujourd’hui, la situation économique est ralentie à l’Est; les gens vivent la peur au ventre et le lendemain devient incertain. A ceci s’ajoutent la famine, les maladies et les aléas naturels. Dans presque toutes les provinces de l’Est, les terroristes ne se cachent plus, ils circulent et narguent les populations.

La région de l’Est risque de sombrer dans une instabilité de longue durée si rien n’est fait urgemment pour imposer la paix ». C’est le constat «alarmant», qu’ont fait des élus et responsables de la région de l’Est de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), lors d’une conférence de presse, le jeudi 7 mai 2020 à Ouagadougou. Pour le député UPC du Gourma, Ludovic Thiombiano, qui a dirigé les échanges avec la presse, les populations souffrent également du couvre-feu et de la fermeture des marchés due à la pandémie du coronavirus. A l’entendre, les populations sont animées par un sentiment d’abandon de la part des autorités du pays. « Sur le terrain, la région est pratiquement sous le contrôle des terroristes qui ne manquent pas d’arguments pour recruter et gonfler leurs rangs pour commettre les pires exactions dans une totale impunité » a-t-il relevé. Pour lui, si rien n’est fait dans l’urgence, la région risque de sombrer dans l’instabilité de longue durée.

Afin d’éviter ce « chaos », l’UPC a proposé au gouvernement, une opération «Ogapo» (Dénouement final), à travers laquelle les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les volontaires vont passer au peigne fin, les cinq provinces de la région, pour expurger des terroristes et des grands bandits qui les écument. «Ogapo devra tirer leçon des succès et des échecs de «Otapoanu», impliquer fortement les détenteurs du savoir traditionnel du Gulmu et associer toutes les forces vives de la région », a suggéré M. Thiombiano.

Une fois l’opération menée avec succès, le « parti du lion » recommande le retour des populations déplacées, la création d’un centre de «déradicalisation » d’une partie de la jeunesse burkinabè qui s’est retrouvée dans les bras des groupes terroristes. A cela, l’UPC ajoute la prise de mesures de relance économique et d’accompagnement social dans la région et un retour des agents et des symboles de l’Etat dans la région.
En réitérant son soutien aux FDS, l’UPC a rappelé au chef de l’Etat, son serment de protection du Burkina Faso et de ses habitants. Interrogé sur l’origine de l’insécurité à l’Est, Ludovic Thiombiano a répliqué que la région a été délaissée pendant longtemps par le pouvoir central.
« Il n’y a pas de route et de projet viable. On peut faire plus de 50 km sans rencontrer une administration », a-t-il révélé.

Achille ZIGANI
(Collaborateur)

1 COMMENTAIRE

  1. Chers freres et soeurs,de loin.du ghana,vous avez mes encouragemnets pour le pouvoir un jour.je n’y peux rien comme contributions ou autres.mais je pense qu’avec la force de dieu tout est possible.mais de grace oublier les 2 ans de transition 2014-2016.UPC a le soutient de la comunaute internationale vu la politique interne de la nation.je ne parle pas de 27 ans de dictature pour dire que nous sommes des mossis par ordre devine ou decision millitaire.
    Ne vous fatigue pas assez.Car le pouvoir aussi peut en quitter une personne.Je vous dis une chose,je vois un ko dans la politique burkinabe.En verite,pour le respect devine,je me dis que Rock doit avoir honte devant ses paires.Mon message est pour le parti politique upc mais pas pour la nation.Du fait que si Blaise a Fuit Rock devrait pas venir,mais helas.d’ou le mal dans la nation.

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