Le CDP demande la suspension de peine pour Damiss

Le CSPS de Tiéfora, toujours fermé
Il est revenu à Kantigui que le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de la commune rurale de Tiéfora (région des Cascades), fermé à la suite des menaces d’hommes armés, n’a pas encore rouvert ses portes, malgré l’impatience des populations. De ce que Kantigui a appris, les autorités locales estiment que les conditions ne sont pas encore réunies pour la réouverture du CSPS. Kantigui souhaite que ce centre de santé vital pour les habitants puisse fonctionner à nouveau.

Un réseau de faussaires démantelé
Kantigui a eu vent qu’un réseau de faussaires aurait été démantelé au sein des transitaires intervenant au bureau des douanes de Ouaga-gare international, communément appelé Ouagarinter. La source de Kantigui a affirmé que les intéressés qui auraient reconnu les faits se seraient déjà acquittés des droits et taxes y relatifs, avec de fortes pénalités. Un acte que Kantigui loue, surtout dans ce contexte difficile de mobilisation des ressources publiques. Kantigui salue cette vigilance des services des Douanes, taxés à tort ou à raison de corrompus.

Des hangars transformés en dépotoirs
A l’occasion d’un voyage dans le Passoré, Kantigui a profité visiter le grand marché de Yako. Il a été désagréablement surpris de constater que des immondices de toutes natures occupent les allées et les halls des hangars aux allures modernes. Très choqué par la scène, Kantigui a cherché à comprendre pourquoi le marché est dans un tel état. Après renseignements, il a compris que cette insalubrité serait due au fait que les hangars concernés n’ont jamais été exploités, quand bien même ils ont été attribués par le conseil municipal. Selon une autre source, la situation aurait été créée à dessein par certains commerçants pour inciter le maire à réattribuer lesdits hangars à ceux qui en auraient besoin. Quoiqu’il en soit, Kantigui invite les usagers du marché à développer des initiatives citoyennes pour assainir leur lieu de commerce.

Présumé enrôlement frauduleux à Ziniaré : les cinq femmes toujours détenues
Kantigui de passage à Ziniaré, a voulu mieux comprendre ce qui s’est passé le jeudi 11 juin dernier, dans la supposée affaire d’enrôlement frauduleux d’électeurs. Selon une source, une ressortissante de Ziniaré résidant à Ouagadougou et militante du NTD, désirant être candidate aux élections législatives du 22 novembre 2020, serait au cœur de la manœuvre. « Pour ce faire, elle a décidé de mobiliser ses amies et camarades à venir s’enrôler à Ziniaré », a expliqué l’informateur de Kantigui. A en croire celui-ci, malgré l’intervention du parti, les cinq femmes « abandonnées » par les cars dans leur fuite, sont toujours aux mains de la gendarmerie, dans le cadre d’une enquête.

Des déplacés internes cherchent refuge
C’est avec stupéfaction que Kantigui a appris que la commune de Bittou accueille plusieurs centaines de déplacés internes du fait de la crise sécuritaire. Dissimulés dans les différents villages de la commune, ils seraient aujourd’hui estimés à 2 148 personnes. « Certains sont logés dans les zones pastorales classées », a regretté une source introduite, qui a exprimé la nécessité de leur trouver au plus vite, un site d’accueil. « Même si pour l’instant ils sont bien accueillis par la population, ils vont bientôt rencontrer des problèmes de logement, de restauration, d’espace pour cultiver où faire paître leurs troupeaux », a-t-elle renchéri. Le même interlocuteur a précisé à Kantigui que des bonnes volontés sont déjà venues en aide aux déplacés avec des vivres, des vêtements, etc.

Paiement des primes COVID-19 : le principe de précaution appliqué
Kantigui a été témoin, le 5 juin dernier, du mécontentement des travailleurs du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo, réquisitionnés pour la prise en charge des malades de la COVID-19, à la suite d’un retard de paiement de leurs primes. Une source a confié à Kantigui que cette situation serait due au fait que le ministère en charge des finances voulait appliquer le principe de précaution et de vérification. Sur les premières listes du personnel réquisitionné transmises à ce département, certaines avaient été mises de côté pour complément d’informations. Seuls les agents concernés par la thématique « prise en charge » ont pu passer à la caisse pour le paiement des mois de mars, avril et mai. Kantigui se souvient que le comité national de gestion de l’épidémie de la COVID-19 avait mis en place dix commissions thématiques qui se présentent ainsi : prise en charge, laboratoire, finances, communication, logistique, recherche et analyse, sécurité, planning et information, PCI, surveillance. Aux dernières nouvelles, tout serait rentré dans l’ordre.

Dites désormais « Université Joseph- Ki-Zerbo » ! 
Kantigui a constaté avec regret que plusieurs personnes et même des médias continuent de dire « Université Ouaga I Professeur Joseph-Ki-Zerbo », alors que sa dénomination a changé. En effet, en Conseil des ministres du 12 avril 2019, le gouvernement a procédé au changement officiel du nom de l’université devenu dès lors, « Université Joseph-Ki-Zerbo ». Kantigui appelle donc les uns et les autres à en tenir compte désormais.

Le CDP demande la suspension de peine pour Damiss
Dans un communiqué dont Kantigui a obtenu copie, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) demande la suspension de peine du journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss, incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Kantigui vous propose l’intégralité dudit communiqué.
« La justice doit rester le ciment de notre société burkinabè. Le Congrès pour la démocratie et le Progrès (CDP) interpelle le gouvernement sur la situation de la santé très dégradée de Adama Ouédraogo dit Damiss. La vie de ce journaliste, directeur de publication du bimensuel « le Dossier » est menacée…

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