Le « sankariste », Jean-Hubert Bazié, à la majorité présidentielle

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui que conformément aux textes en vigueur, chaque parti doit déclarer son appartenance à la majorité présidentielle ou à l’opposition politique, au risque d’être considéré comme n’appartenant à aucune de ces deux entités reconnues par la loi. A la suite des dernières élections couplées qui ont redistribué les cartes sur la scène politique, Kantigui a intercepté plusieurs déclarations, dont celle de la Convergence de l’espoir de Jean-Hubert Bazié, signifiant son appartenance à la majorité présidentielle. Avec l’alliance entre le MPP et l’UPC, Kantigui se disait que l’arrivée de la Convergence de l’espoir dans la majorité n’était qu’une question de jours, au regard de la proximité entre son président et l’ex-Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré. Kantigui a aussi eu copie de la déclaration de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), signé de son président, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, pour signifier son appartenance à la majorité présidentielle. Kantigui salue cette démarche et invite les autres partis à « clarifier » leurs positions.


CCVA : des faussaires aux arrêts

Kantigui s’est toujours étonné de voir des véhicules hors-gabarit qui détiennent des visites techniques du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) en bonne et due forme. En cherchant à comprendre, Kantigui s’est rendu compte que les propriétaires de ces véhicules font la première visite technique avec un véhicule normal. Comme la validité de la visite est d’un an, ils ont tout le temps de modifier la carrosserie de leur véhicule pour transporter plus de marchandises. « Sauf qu’à l’expiration de la visite technique, ils ne peuvent plus se présenter ainsi, puisque le véhicule n’est plus en l’état par rapport à sa dernière visite au CCVA. Ils passent donc leur temps à feinter désormais les contrôles », a précisé la source de Kantigui. Ainsi, l’un d’entre eux a été épinglé, lorsqu’il devait faire contresigner la carte de transport de son véhicule émis par la Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM). Tout comme cet usager, a appris Kantigui, une dizaine de personnes croupiraient à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), pour usage de fausses visites techniques. Kantigui invite les propriétaires de véhicules à respecter les lois en matière de gabarit.


Un cadavre pris en otage

Dans ses pérégrinations, Kantigui a appris le cas pathétique d’une vieille femme décédée au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo. Selon les informations, la famille n’a pas pu honorer les 800 mille F CFA des frais de soins et d’hospitalisation de la défunte. L’hôpital a donc posé son veto sur la levée du corps, si le « crédit » n’est pas soldé. C’est alors que des commerçants du grand marché de Ouagadougou ont décidé de se cotiser pour « faire sortir » le corps et de lui offrir une dernière demeure. Informé de la situation, le directeur général du CHU a ordonné, « à titre exceptionnel », que le corps soit rendu à sa famille, sans paiement de la caution. Aux dernières nouvelles, la pauvre dame a été inhumée et les cotisations qui s’élevaient à plus de 240 000 F CFA ont été reversées aux orphelins de la défunte. Kantigui salue cet humanisme du premier responsable du CHU et la solidarité des commerçants qui, néanmoins relance la question de l’accessibilité et de la fréquentation de cet hôpital de référence par le plus grand nombre de burkinabè.


Un radié de fortune en attendant l’Etat

De passage à Koumnan dans la commune de Ouindigui, dans le Lorum, la semaine dernière, Kantigui était heureux de constater que les habitants se sont mobilisés pour construire un radié afin de faciliter l’accès à leur village.
Kantigui a encore en mémoire qu’en septembre dernier, Sidwaya avait réalisé un reportage sur l’inaccessibilité dudit village en saison pluvieuse, parce que coupé du reste du monde par les eaux du fleuve Nakambé. Une situation qui occasionne des morts et des sans-abris. Selon les confidences faites à Kantigui, le cri du cœur des habitants de Koumnan n’a pas eu d’écho favorable auprès des structures habilitées de l’Etat. Et en attendant que l’Etat, des ONGs ou de bonnes volontés leur viennent au secours, les populations ont décidé de prendre leur destin en main, pour ne plus subir les affres des eaux, en construisant un radié de fortune. Kantigui salue l’initiative des habitants de la localité qui devrait inspirer toutes les autres communautés face aux difficultés du quotidien.


Le Plateau omnisport de Yéguéré interdit aux autres activités

Kantigui a intercepté un communiqué du maire de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, interdisant désormais l’occupation du Plateau omnisport de Yéguéré, situé au secteur 10, à toute activité autre que le sport. Le premier magistrat de la commune s’est voulu clair. Le plateau Yéguéré est un ouvrage destiné au sport et ne sera dorénavant réservé qu’aux activités y relatives, fait-il comprendre. « Les demandes d’autorisation d’occupation qui parviendront à mes services seront purement et simplement rejetées », précise  le communiqué. Sur les raisons de cette interdiction, le maire indique que certains usagers détenteurs ou non d’autorisation d’occupation s’adonnent à des pratiques malsaines dans le cadre de leurs activités sur le plateau. L’abandon de tessons de bouteilles et de baguettes de brochettes sur le terrain de jeu, le jet de sachets plastiques et des restes alimentaires, les défécations le long des murs, l’installation anarchique de podium et de tribunes sur les plateaux de sport sont, entre autres pratiques évoquées par le bourgmestre. De son point de vue, ces mauvaises pratiques dégradent progressivement le plateau et les installations. Kantigui loue la décision du maire, qui tend à préserver l’une des infrastructures sportives qui font la fierté de la ville.


Galian : l’édition 2021 partiellement digitalisée

Le ministère en charge de la communication, organisatrice des prix Galian qui récompense annuellement les meilleures œuvres journalistiques, s’inscrit résolument dans la digitalisation du concours. Selon des informations parvenues à Kantigui, l’innovation majeure de l’édition 2021 est le dépôt en ligne des œuvres, tous genres confondus, des catégories presse écrite et presse en ligne à l’adresse www.mediabf.gov.bf. Cette innovation, a poursuivi l’interlocuteur de Kantigui, vise à éviter aux candidats, les déplacements de l’intérieur du pays vers Ouagadougou pour déposer leurs œuvres. Cependant, « les candidats des catégories Télévision et radiodiffusion devront faire le déplacement », a fait savoir la source de Kantigui qui a précisé que le concours sera « bientôt » lancé.


Avis de recherche des photos d’anciens ministres de la Communication

En vue de sauvegarder la mémoire du département et de rendre hommage à ses anciens chefs, le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement a engagé une recherche documentaire sur les anciens ministres et secrétaires d’Etat qui y sont passés, de l’Indépendance à nos jours. Il s’agit de 38 ministres de l’Information et de 14 autres chargés des Relations avec le Parlement. Selon l’informateur de Kantigui, l’objectif du département est, à terme, de collectionner leurs photos qui seront encadrées et affichées au sein du ministère. Kantigui se joint donc aux premiers responsables du département pour inviter les parents, amis, ou anciens collaborateurs de ces 52 personnalités, disposant de leurs photos datant de l’époque de leurs fonctions, à les faire parvenir au ministère.


Les titulaires de la « Légion d’honneur » en association

Les personnes décorées de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite français, présentes au Burkina Faso, ont désormais leur association. Créée le 6 novembre 2020, la structure est dénommée Association mixte des membres de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite, section du Burkina Faso. Selon des sources proches de la structure, elle a pour objectif d’engager des actions solidaires au profit de la société civile et en particulier de la jeunesse burkinabè, de participer à l’entraide entre ses membres et de concourir au prestige de ces Ordres français, dans l’optique…

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