«Le soleil éclatant» : Un appel poétique du Mogho Naaba à l’unité

A travers l’ouvrage, l’Empereur des mossé entend laisser des repères à la jeunesse.

L’empereur des mossé, le Mogho Naaba, a dédicacé sa deuxième œuvre poétique intitulée «Le soleil éclatant», le samedi 22 juin 2019, à Ouagadougou. Il y aborde plus d’une vingtaine de thématiques qui appellent à l’unité des peuples.

Huit ans après la sortie de son premier recueil de poèmes, le Mogho Naaba Bâongo revient sur la scène littéraire avec son second ouvrage du même genre intitulé «Le soleil éclatant». L’œuvre a été dédicacée, le samedi 22 juin 2019, à Ouagadougou. Il évoque plus d’une vingtaine de thématiques qui appellent à l’unité des peuples.

Selon l’un des présentateurs de l’œuvre, le Pr Urbain Amoa de l’université Charles-Louis de Montesquieu d’Abidjan, c’est un beau livre dont l’interprétation est très proche de la réalité. Il a ajouté qu’il offre des images et des symboles à travers lesquels le poète célèbre les valeurs humaines. Comme illustration, M. Amoa a cité quelques vers de la page 50 du recueil intitulé «La parole de ma radio» : «La parole est un mystère qui construit», «franchissant les collines», «les rivières et les forêts».

«La montagne n’est plus un mur», «l’horizon n’est pas un mur», «tous ensemble nous écoutons», «nous apprenons», «nous construisons le présent et l’avenir». Il a expliqué que la radio n’est pas isolée, elle vit, «vibre» dans un environnement réel mais aussi imaginaire. Le Pr Amoa a détaillé que dans le premier repère de lecture, qu’à l’image de la princesse Yennenga, le Mogho Naaba célèbre la femme, dans le second repère, il invite les uns et les autres à cultiver l’esprit de vérité, etc.

Le second recueil du Mogho Naaba Baôngo comporte
une vingtaine de poèmes.

Il a souligné que la poésie est le genre des rois, car s’ils sont tenus de se taire en public c’est aussi parce qu’ils savent que le silence parle. Qualifiant l’œuvre d’un «Hymne à la paix», il a souhaité qu’elle soit le slogan du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire et un appel au pardon de façon réciproque. «Il est des ouvrages qui transcendent leur pesant d’or, malgré la relative modestie de leur apparence. La présente publication apparaîtra être d’une valeur historique, culturelle, littéraire, philosophique etc., parce que de l’inaccoutumée et, de l’impensé», a soutenu le préfacier de l’ouvrage, Me Pacéré Titinga.

L’auteur de l’œuvre a affirmé : «Il est temps d’écrire pour la postérité, pour la jeunesse pour qu’elle ait des repères écrits par les garants de la tradition, des repères pour montrer la place de la tradition dans notre modernité, dans notre volonté de vivre ensemble, dans notre développement». Le Mogho Naaba a également souhaité la paix au Burkina Faso et une bonne saison hivernale. Plusieurs professeurs d’université du pays et de la Côte d’ivoire ont aussi témoigné dans l’œuvre.

Dawara Sylvie SOU (Stagiaire)

Laisser un commentaire