Les bénédictions des chefs coutumiers du Passoré à leurs fils, Eddie Komboïgo

Le candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo a tenu , le mardi 17 novembre 2020 à Yako, le grand meeting provincial du parti au Passoré pour demander des bénédictions aux chefs coutumiers de la localité.

Après les meetings dans l’ensemble des 264 villages ainsi que les 9 communes du Passoré, le fils du Passoré et candidat du Congrès pour la démocratie et pour le progrès (CDP) pour l’élection présidentielle du 22 novembre prochain, Eddie Komboïgo a tenu, le mardi 17 novembre 2020 au stade Oumarou-Kanazoé de Yako, son grand meeting provincial au Passoré. Dans la Cité du Naba-Djiguemdé, c’est une foule gigantesque qui l’a accueilli au péage avant de le conduire à petit pas chez le dima de Yako, où l’héritier de l’ex-président du Faso, son excellence Blaise Compaoré, est allé d’abord rendre une visite de courtoisie afin de bénéficier de ses bénédictions. Après une trentaine de minutes passées chez le Djiguemdé-Naba de Yako, le candidat du parti de l’épi et de la daba a regagné le terrain du stade Oumarou-Kanazoé où l’attendait déjà plusieurs autres chefs coutumiers venus des 9 communes de la province ainsi que de nombreux militants et sympathisants du parti. Avant sa prise de parole, de nombreux intervenants se sont succédé à la tribune officielle, surtout le responsable des personnes âgées, des femmes, du directeur de campagne provincial ainsi que le représentant des jeunes. Tous ont, dans leur adresse réaffirmé leur détermination et engagement à voter nombreux pour le CDP au Passoré pour lui assurer la victoire au soir du 22 novembre 2020. De leurs adresses, il ressort, entre autres, des dénonciations liées à la fermeture d’écoles, à l’insécurité qui endeuille au quotidien les populations dans certaines localités du pays et de celle faisant cas de la cherté de la vie durant le pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Après ces différentes interventions, l’occasion a été donnée au candidat de s’adresser aux militants et sympathisants du parti, de même qu’aux parents et notabilités coutumières de la localité afin de dérouler ses ambitions pour le développement du pays, une fois installé au palais de Kosyam. Avec son programme baptisé «Nouveau pacte social » le fils du Passoré, dit mettre l’accent sur la paix, la cohésion sociale, la réconciliation nationale et le développement du pays des hommes intègres. « Une fois au pouvoir, nous ramènerons la paix, quelques semaines après. Nous organiserons la réconciliation nationale. Et je prends l’engagement qu’après la réconciliation, nous engagerons des chantiers économiques comme la construction de l’autoroute Ouagadougou-Abidjan et surtout l’organisation des orpailleurs de la localité en les aidant avec des unités semi-mécanisées et des équipements tout en n’oubliant pas le développement du capital humain. », a-t-il promis. Toutefois, M. Komboïgo a dénoncé « la malgouvernance, l’injustice faite à l’endroit de son frère, le Général Gilbert Diendéré et son épouse durant le pouvoir du MPP ».
Outre ces dénonciations, «l’héritier » de l’ex-président président Blaise Compaoré, a décliné les grands chantiers de développement du parti à ses électeurs. Des chantiers qui se résument, entre autres, au développement des infrastructures routières, à la bonne gouvernance, à l’organisation du secteur minier. «Votre forte mobilisation me réjouit. Certains ont dit que le CDP est mort au Passoré. Le CDP ne mourra point du vivant d’Eddie Komboïgo. Avec Eddie Komboïgo, le CDP remportera la victoireau soir du 22 novembre 2020 », s’est-il convaincu. Et d’ajouter que le parti de l’épi et de la daba est un parti de pardon et continuera de l’être tant que Eddie Komboïgo sera au pouvoir. « Ceux qui disent qu’ils ont peur de notre retour au pouvoir, je voudrais vous rassurer sur la terre de mes ancêtres que rien ne vous arrivera. Mais comme vous êtes incapables, le Passoré tout puissant me demande de vous dire de plier vos bagages parce que le Burkina mérite mieux. » a-t-il conclu

Zézouma Elie SANOU

Laisser un commentaire