Les ruines de Loropéni au patrimoine mondial de l’UNESCO : Arrêt sur dix ans d’actions

Le directeur des sites classés patrimoine mondial, Léonce Ki : « Le colloque se veut un cadre permettant à d’autres voix de s’exprimer sur la mise en valeur du site ».

Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, a tenu un colloque international sur les ruines de Loropéni, les 2 et 3 décembre 2019, sur le site des ruines. Ce colloque a eu pour but de faire le bilan des actions menées au profit de ce patrimoine mondial de l’UNESCO.

Dans l’optique de faire découvrir la richesse patrimoniale des ruines de Loropéni, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a organisé un colloque international, les 2 et 3 décembre 2019, au sein de la cité du « buffle gras ». De l’avis de l’institution organisatrice, l’activité entre dans le cadre du 10e anniversaire de l’inscription des ruines de Loropéni sur la liste du patrimoine mondiale.

Placé sous le thème : « Sites du patrimoine mondial en Afrique de l’Ouest : défis de conservation et impacts socio-économiques pour les populations », le colloque a permis la tenue de plusieurs activités, à savoir la visite du site des ruines, une exposition, la visite d’un chantier de fouille et des communications sur des thèmes spécifiques.

Plus de 200 structures enfouillées comme celle-ci mise à jour, sont autour du site principal des ruines de Loropéni.

Pour le directeur des Sites classés patrimoine mondial, Léonce Ki, la rencontre se veut une tribune pour faire le bilan de tout ce qui s’est passé depuis l’inscription du site. Cela va permettre selon lui, de faire un état des lieux des connaissances disponibles sur l’histoire des ruines, de donner les préoccupations de conservation et de misse en valeur. S’agissant du bilan à titre indicatif M. Ki a confié que l’Etat burkinabè a consenti des efforts pour que les ruines de Loropéni soient une destination touristique majeure sur le plan national. Pour illustrer cet état, il a cité la construction des infrastructures administratives d’accueil sur le site.

Egalement le directeur a ajouté qu’il y a eu le renforcement de la gestion administrative qui prend en compte différents acteurs se trouvant à plusieurs niveaux d’implication. Le professeur en Céramologie à l’Université Félix- Houphouët-Boigny de Cocody, Siméon Kouakou Kouassi, a salué ses collègues burkinabè pour la tenue de ladite rencontre. Selon lui, ce colloque tire son origine dans un programme de recherche. A la faveur de cela, il a participé à des recherches sur les ruines de Loropéni au sein d’une équipe.

D’où il a été découvert un certain nombre d’artéfacts permettant de comprendre comment les anciens occupants les lieux des fouilles ont vécu. A l’occasion, le représentant de la délégation ivoirienne a fait une présentation sur les fortifications de Tehini en Côte d’Ivoire.
Quant au représentant du ministre en charge de la culture, Rasmané Kamba, il a indiqué que le ministère attend les résultats de ce rendez-vous. Pour lui, il va permettre de faire une halte sur ce qui a été fait et reste à faire afin de préserver ce patrimoine culturel pour le mettre davantage en valeur.

Evariste YODA

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