Lutte contre la corruption : le CES pour la restauration des valeurs d’intégrité

Le président du CES, Bonaventure Ouédraogo, a salué la qualité et la pertinence des recommandations formulées par ….

Les travaux du forum national de lutte contre la corruption, organisé par le Conseil économique et social (CES) ont pris fin, le jeudi 8 septembre 2022, à Ouagadougou. A l’issue des travaux, les participants ont formulé des recommandations pour plus d’efficacité dans la lutte contre le phénomène.

Débuté le lundi 6 septembre 2022, à Ouagadougou, le forum national de lutte contre la corruption, initié par le Conseil économique et social (CES) a pris fin, hier jeudi. Organisé en partenariat avec l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (AS CE/LC), le forum a porté sur le thème : « Lutte contre la corruption au Burkina Faso : mécanismes pour une restauration des valeurs d’intégrité et de probité dans l’action administrative ».

Ainsi, après 72 heures de travaux en atelier, ponctués par des communications, les participants ont formulé des recommandations à l’endroit de différents acteurs pour plus d’efficacité dans la lutte contre le phénomène de la corruption. Aux agents et aux usagers de l’administration, il s’agit de refuser et de dénoncer tout comportement, fait ou acte de corruption auprès des structures compétentes. A l’endroit des corps de contrôle, il s’agit d’accroitre la visibilité des actions de contrôle des gouvernants pour rétablir la confiance avec la population.

A l’Etat, les participants ont recommandé la création d’une police judiciaire spécifique auprès des pôles économiques et financiers. A cela s’ajoutent l’intégration et l’enseignement des modules pédagogiques sur les valeurs sociales positives, notamment l’intégrité et la probité, dans tous les ordres d’enseignements et dans les écoles de formation professionnelle.

Quant à la société civile, le forum a recommandé l’intensification de la veille citoyenne en maintenant la pression sur le politique pour que tous les cas de corruption soient punis. Et ce, conformément aux textes en vigueur. « Nous avons joué pleinement notre partition. Nous avons formulé des recommandations fortes et pertinentes, réalistes et réalisables. Nous avons rempli un grand devoir citoyen et nous pouvons exprimer sans réserve, la joie du devoir bien accompli », s’est exprimé le président du CES, Bonaventure Ouédraogo.

Il a souligné que son institution se satisfait pleinement du riche capital de connaissances et d’expériences qui a été investi dans ces travaux. « Vos grandes contributions et visions ont permis de traiter le sujet comme il se doit et de dégager par nos recommandations, des solutions qui permettent l’atteinte des objectifs », a – t-il soutenu. Il s’est agi pour lui de proposer au président du Faso et au gouvernement des voies et des moyens leur permettant de restaurer les valeurs d’intégrité et de probité, de disposer d’agents consciencieux, vertueux, travailleurs et patriotes, de faire de l’administration une vraie machine de développement.

Mariam OUEDRAOGO

mesmira14@gmail.com

Gustave KONATE (Stagiaire)

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