Lutte contre le chômage et le sous-emploi: Un projet pour dynamiser des entreprises

Le directeur pays du PNUD, Corneille Agossou, a signifié qu’il faut faire des jeunes, des citoyens conscients des défis sociaux.

Le ministère de la Jeunesse, de la Formation et de l’Insertion professionnelles, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a officiellement lancé, le mardi 22 janvier 2019 à Ouagadougou, le Projet femmes-jeunes entreprenants et citoyenneté (ProFeJeC).

La problématique de l’insertion professionnelle des jeunes et leur contribution à la vie économique du Burkina Faso se présente comme la plus importante, selon le directeur pays du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Corneille Agossou.

C’est pour relever ce défi que le Projet femmes-jeunes entreprenants et citoyenneté (ProFeJeC) a été mis en place, afin de faire de ces deux franges de la population burkinabè, des entrepreneurs qui réussissent et qui ont un sens assumé de civisme et de citoyenneté. Le lancement dudit projet a eu lieu le 22 janvier 2019 à Ouagadougou.

Pour M. Agossou, la jeunesse est considérée par le PNUD comme une ‘’force positive d’un changement transformationnel». Et dans un monde qui est rythmé par la dynamique de l’innovation et des TIC, à l’entendre, les incubateurs partenaires à ce projet auront la responsabilité de les inclure dans leur offre d’encadrement, en vue de disposer de jeunes entrepreneurs plus compétitifs et en phase avec leur époque.

Le représentant du ministre en charge de la jeunesse, Issouf Traoré, a indiqué qu’une jeunesse disposant d’un emploi, capable de s’assumer économiquement, constituerait une force positive, susceptible de porter les changements décisifs pour le Burkina Faso. «Ce projet va permettre à 100 jeunes et femmes de s’engager dans l’innovation et l’entrepreneuriat, tout en entrainant dans leur sillage, d’autres personnes n’ayant pas eu l’opportunité de bénéficier de cet accompagnement», a-t-il dit.

Les porteurs de projet d’entreprises ont été exhortés à innover davantage, afin de rendre leurs entreprises viables.

Il a ajouté que les objectifs poursuivis par le projet sont de transformer, d’une part, les initiatives de 100 jeunes et femmes utilisateurs des incubateurs des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso en entreprises opérationnelles et viables ; d’autre part, de promouvoir auprès de ces nouveaux entrepreneurs, les valeurs de la citoyenneté, de civisme et de paix. M. Traoré a fait savoir que le projet a été inspiré de la mise en œuvre de l’initiative YouthConnekt, déjà expérimentée avec succès au Rwanda et a dit espérer qu’il le sera également au pays des Hommes intègres.

Le ProFeJeC, projet pilote d’une durée de deux ans, de l’avis du chargé d’affaires du Grand-Duché de Luxembourg, Max Lamesch, a été financé à hauteur de 1 million 500 mille euros par l’ambassade de son pays et de 381 mille 132 USD par le PNUD.

Afsétou SAWADOGO

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