Lycée scientifique national de Ouagadougou : Vers un temple pour les « génies »

La première promotion du lycée scientifique national de Ouagadougou a débuté les cours, le 17 octobre 2017, sur le site d’emprunt au 2IE à Kamboinsin.

Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro a lancé, les travaux de construction du lycée scientifique national de Ouagadougou, le mardi 19 février 2019.

Après le démarrage des travaux de construction du lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso, le vendredi 15 février dernier, celui de Ouagadougou est intervenu hier, mardi 19 février 2019. Lesdits travaux ont été lancés par le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro.

L’infrastructure sera bâtie sur un site de 3 ha 800 m2 dans le quartier Bassinko de Ouagadougou dans l’arrondissement n°8, secteur n°8. Selon le premier responsable de l’éducation, dans six mois, vont pousser sur le site, des blocs pédagogiques composés de salles de cours, de salles informatiques, une salle de projection, une salle d’étude et de projection et des latrines.

A cela s’ajoutent des blocs administratifs abritant les bureaux des directeurs et agents, une salle de réunion de professeurs, des magasins, cafétérias et des toilettes. En plus de cela, des blocs d’hébergement avec des logements de filles et de garçon en R+ 1, ceux des enseignants et personnel administratif, une buanderie, des locaux techniques et aussi des toilettes seront érigés.

Sur ce même site, sortira bientôt un complexe sportif olympique comprenant à la fois un terrain de football, de volley-ball, de handball et une piste d’athlétisme. Il est prévu également, une infirmerie, des espaces verts, des parkings pour autos et motos, un local pour groupe électrogène de 50 KVA, un local transformateur SONABEL, etc.

La réalisation du futur lycée scientifique de la capitale est estimée à plus de 2 milliards 610 millions de F FCA et financée par la Banque mondiale. «Grâce à l’appui financier de la Banque mondiale, d’un montant d’environ 25 milliards F CFA, sous forme de don, les deux lycées scientifiques nationaux seront bientôt une réalité », a soutenu le ministre en charge de l’éducation.

Il a souligné que ces lycées qui se veulent des établissements de référence ambitionnent de donner une culture scientifique très pointue à ses pensionnaires afin de les préparer à s’orienter vers de grandes écoles de formations d’ingénieurs. Pour lui, la disponibilité des nouveaux locaux permettra d’augmenter les effectifs actuels en les faisant passer de 70 à 140 nouveaux élèves par an dans les deux établissements.

Pour la bonne exécution des travaux de construction…

C’est pourquoi, Pr Stanislas Ouaro en appelle au sens du devoir et de responsabilité des entreprises chargées de l’exécution des travaux, à respecter les clauses contractuelles afin que les présents travaux s’exécutent dans les délais impartis. Le ministre Ouaro a confié que des équipes techniques de son département et celles du maître d’ouvrage veilleront, particulièrement à imprimer une rigueur soutenue dans le suivi et le contrôle de l’exécution des travaux.

La construction des lycées scientifiques s’inscrit dans la dynamique de résolution de la carence du pays en élèves de séries scientifiques. Elle est aussi la matérialisation de la volonté politique du président du Faso, de doter les 13 régions de lycées scientifiques nationaux, inscrite dans son PNDES.

En attendant la réalisation des infrastructures, la première promotion (2017-2018) a débuté les cours le 17 octobre 2017. Le premier adjoint au maire de la commune de Ouagadougou, Moussa Belem, s’est réjoui du choix de sa ville pour abriter cet établissement de référence. Aussi, il a salué les efforts des acteurs de l’éducation pour améliorer la qualité du système éducatif et accroître l’offre éducative dans la ville. Aux partenaires au développement comme la Banque mondiale, le représentant du maire de Ouagadougou, a salué son engagement pour faire reculer l’ignorance au Burkina Faso.

Mariam OUEDRAOGO

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