Ministère de l’Agriculture : Le département analyse les vulnérabilités alimentaires

Le Comité de prévision sur la situation alimentaire et prévisionnelle (CPSA) a organisé sa deuxième session de l’année les 13 et 14 novembre 2018 à Ouagadougou.
Même si la pluviométrie enregistrée cette année augure de bonnes récoltes, le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques entend poursuivre les efforts pour assurer la sécurité alimentaire. De ce fait, le Comité de prévision sur la situation alimentaire et prévisionnelle (CPSA) a organisé sa deuxième session de l’année 2018, les 13 et 14 novembre, à Ouagadougou.  Il s’est agi pour le comité qui regroupe le gouvernement et ses partenaires de statuer sur les résultats d’analyse de la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle sur tout le territoire national.
Selon le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques,  Jacob Ouédraogo, par ailleurs président du Comité technique du conseil national de sécurité alimentaire, le CPSA, va se  baser sur les résultats prévisionnels ou provisoires. Ainsi, il aura pour tâche principale de statuer sur les résultats d’analyse de la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle sur tout le territoire national notamment ceux de l’Enquête permanente agricole (EPA), les constats qualitatifs issus des missions conjointes de suivi de la campagne agricole et de la situation alimentaire et nutritionnelle.
En outre, le comité s’intéressera aussi aux résultats de l’enquête nutritionnelle nationale « SMART » qui donnent une vision de la situation nutritionnelle au niveau provincial. Par ailleurs, la conclusion de l’atelier de la cellule d’analyse « du cadre harmonisé » consolidera l’ensemble des acquis  engrangés pour dresser une cartographie de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle,  a ajouté le ministre. « Les conclusions de ces travaux  revêtent un caractère stratégique. Le rapport, qui en découlera,  permettra d’élaborer un plan d’appui aux personnes vulnérables ainsi que la cartographie de la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle dans l’espace de la CEDEAO et du CILSS », a-t-il souligné.
En effet, il a relevé que les partenaires au développement sont en pleine période de planification de leurs interventions et les résultats qu’ils obtiendront devront permettre d’orienter lesdites planifications. Cette session a été l’occasion pour les participants d’établir le bilan prévisionnel de la campagne agro- sylvo pastorale 2018 -2019.

Valentin KABORE (Stagiaire)

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