Nouna : des puits perdus mortels

Kantigui a appris que le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun a attiré l’attention des autorités communales de Nouna sur la dissémination de puits perdus dans la ville. Ces « trous », aux dires du confident de Kantigui, ont causé la mort d’au moins 34 personnes entre 2017 et 2021. Pour mesurer l’ampleur du danger, la police a recensé, du 23 mars au 8 avril 2022, plus de 500 puits non couverts dans la commune de Nouna. Un chiffre qui démontre combien ces puits répandus dans la commune représentent une réelle menace pour les populations, surtout en cette saison des pluies. Kantigui a ouï dire que les autorités communales ont déjà pris une décision pour endiguer leur prolifération. Désormais, il faut au préalable une autorisation de la mairie avant de forer un puits.


Nouna : des HANI interceptent du poisson frais

Kantigui a remarqué avec désolation que, depuis plusieurs jours, le poisson frais se fait très rare à Nouna. Cette denrée qui fait partie des habitudes alimentaires des populations, de par sa grande disponibilité est, selon les confidences faites à Kantigui, interdite d’être acheminée dans la ville par des Hommes armés non identifiés (HANI). Le ravitaillement de Nouna en poisson frais et fumé provient en grande partie du fleuve Mouhoun, plus précisément de la commune rurale de Sono. Postés sur les routes, des HANI interceptent cette marchandise et ne la libèrent que lorsqu’ils constatent qu’elle est en état de décomposition, donc plus comestible. Les conséquences de ces agissements ont fait que de nombreuses femmes qui tiraient leurs moyens de subsistance de la vente du poisson frit à Nouna se retrouvent désœuvrées. Kantigui espère que les actions de sécurisation en cours dans la zone permettront de mettre fin au jeu malsain de ces terroristes.


TGI de Nouna : le calvaire de la délocalisation

Le Tribunal de grande instance de Nouna est délocalisé à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun, il y a quelques mois, pour des raisons d’insécurité, a-t-on confié à Kantigui. En cohabitation avec d’autres structures, le bureau affecté à l’institution tient à peine sur quelques mètres carrés. Selon les confidences faites à Kantigui, le local est démuni du minimum de confort. Toutefois, le personnel ne ménage aucun effort pour satisfaire les usagers. Kantigui souhaite que la situation sécuritaire s’améliore pour que les choses reviennent à la normale.


Kossi : une campagne agricole incertaine

Les populations de nombreux villages de la province de la Kossi pourraient vivre la campagne agricole la plus incertaine de leur existence. De ce qui a été rapporté à Kantigui, elles attendent toujours de pouvoir avoir accès à leurs champs d’exploitation interdits par des terroristes. Les plus téméraires qui ont…

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Kantigui

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