ONG Acting for life : L’heure est au bilan

L’ONG Acting for life (AFL) a organisé, lundi 3 décembre 2018 à Ouagadougou, un atelier bilan de la première année de mise en œuvre de son renforcement de la formation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes, dénommé « READY ».

« A l’issue de la 1e année, on peut, d’ores et déjà, se satisfaire des résultats très positifs, bien au-delà de ce qui était escompté », Chargée de Programmes, Johanne Castano.

Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître pour l’ONG Acting for life (AFL). Elle a dressé un bilan satisfaisant de la première année de mise en œuvre de son projet de renforcement de la formation en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes du Burkina Faso, « READY ». C’était le lundi 3 décembre, au cours d’un atelier à Ouagadougou. La rencontre de la capitale qui réunit les acteurs de terrain, les partenaires et les autorités locales vise à présenter le bilan des activités réalisées, révéler les difficultés rencontrées et proposer des solutions pour une synergie d’action. Le READY se veut être un outil de formation de 1300 jeunes dans 4 régions dont le Sahel, les Hauts-bassins, l’Est et les Cascades, pour une durée de 4 ans. Il touche trois secteurs d’activités « stratégiques », pourvoyeurs d’emplois locaux, que sont l’électricité photovoltaïque, la plomberie réseau et l’agriculture durable. « A l’issue de la 1e année, on peut, d’ores et déjà, se satisfaire des résultats très positifs, bien au-delà de ce qui était escompté », s’est réjoui la Chargée de Programmes Formation, Insertion professionnelle de l’AFL, Johanne Castano. Elle a expliqué qu’au cours des 12 premiers mois d’exécution du programme, des centaines de jeunes déscolarisés ont été formés avec succès. Aussi, des modules de formation sur le photovoltaïque et la plomberie réseau ont été introduits dans plusieurs centres de formation partenaires. Les jeunes ont effectué des stages aux côtés de professionnels, sur plusieurs chantiers (d’électrification, des fermes agricoles…) afin de mettre en pratique les connaissances acquises dans les centres de formation. Ce qui leur a permis de renforcer leur sens de l’organisation du travail et de prendre conscience des risques professionnels. « Nous avons également constaté que la grande majorité des apprenants développent déjà des activités en dehors des centres de formation, grâce aux matériels que nous leur avons offert. D’autres ont réussi à trouver un emploi sur des chantiers temporels », a indiqué la chargée de Programmes.

Pour Hamidou Dicko (micro), président du Conseil régional du Sahel, bénéficiaire du projet, toute action qui vise à sortir les jeunes du chômage est la bienvenue.

Pour certaines filières de formation dont la durée initiale est de deux ans, AFL envisage ajouter une 3e, voire 4e année pour mettre en œuvre les chantiers écoles. « Nous allons créer toutes les conditions pour qu’à l’issue de la formation, ils puissent développer leurs activités et avoir des revenus très rapidement », a argué Johanne Castano. Elle a soutenu que l’approche de « READY » vise à améliorer la qualité de la formation professionnelle, à travers le renforcement des capacités des centres d’apprentissage et des formateurs et d’adapter les modules aux réalités et aux besoins de l’économie locale. Pour ce faire, il met l’accent sur les stages pratiques, pour favoriser l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. Pour Hamidou Dicko, président du Conseil régional du Sahel, bénéficiaire du projet, toute action qui vise à sortir les jeunes du chômage est la bienvenue. « Le premier fléau aujourd’hui est le manque d’emplois pour les jeunes. Mais là, ils ont une occasion sur un plateau en or pour se doter de compétences et s’auto-employer », a-t-il fait savoir.

Djakaridia SIRIBIE

 

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