Organisation mondiale pour la transparence de l’aide et du développement : La BAD se hisse au premier rang

Le président du Groupe de la BAD, Dr Akinwumi Adesina, a salué ce sacre de la Banque et s’est dit ravi de cette reconnaissance exceptionnelle de « Publish What You Fund ».

La Banque africaine de développement (BAD) a été élevée au premier rang des organisations mondiales les plus transparentes, par l’Organisation mondiale pour la transparence de l’aide et du développement.

En Afrique, des institutions bancaires de développement rivalisent de performance avec leurs homologues dans le monde. C’est le cas de la Banque africaine de développement (BAD) qui s’est hissée au premier rang des institutions bancaires les plus transparentes au monde. Ce sacre lui a été reconnu par l’Organisation mondiale pour la transparence de l’aide et du développement. Avec le score maximal de 98,5, le portefeuille souverain de la BAD se classe aujourd’hui au premier rang des 50 institutions mondiales de développement recensées dans l’Indice 2022 de transparence de l’aide que « Publish What You Fund » a publié. L’indice est la seule mesure indépendante de la transparence de l’aide appliquée aux grandes agences internationales de développement. Depuis 2014, la BAD a toujours été classée dans la catégorie « très bon », démontrant son engagement en faveur d’une transparence accrue, forte des progrès extraordinaires qu’elle a accomplis ces dix dernières années pour fournir des informations de qualité et faire preuve de transparence.

« Les efforts inlassables des employés »

Elle témoigne des efforts inlassables de plus de 2 000 employés de notre organisation qui travaillent sans relâche pour accélérer les progrès de l’Afrique, s’est réjoui le président du Groupe de la BAD, Dr Akinwumi Adesina. Il s’est convaincu que sans jamais dévier de leur cap, ils offrent des prestations de grande qualité, soumises aux exigences les plus strictes. Il a félicité « Publish What You Fund » pour son importante mission, qui combine une recherche solide et une expertise technique avec un plaidoyer et un engagement ciblés pour rendre l’aide et les efforts de développement plus transparents et efficaces. La vice-présidente principale, Swazi Tshabalala, a dit être enchantée de ce score dans un indice qui joue un rôle clé dans la promotion de l’ouverture et d’une plus grande transparence parmi les agences internationales. La BAD, pour elle, a travaillé dur au fil des ans pour améliorer la publication de ses flux d’aide en fournissant des données cohérentes, de haute qualité et d‘accès facile. « Notre première place au classement implique d’importantes ressources humaines et financières, car c’est la seule façon de mener nos activités de développement », a-t-elle déclaré.

En Afrique, la BAD intervient dans plusieurs domaines de développement.

La Banque africaine de développement a obtenu le score le plus élevé jamais attribué en dix ans d’existence de l’Indice de transparence de l’aide. Elle s’est ainsi hissée à la première place, après avoir été classée quatrième, en 2020. La catégorie « très bon » de « Publish What You Fund » est la plus élevée des cinq catégories établies pour évaluer la transparence des organisations. Le classement est basé sur plusieurs critères, parmi lesquels les volets finances et budgétaire, les données d’information de base, la planification organisationnelle et la performance. C’est aussi la première fois, dans cette édition 2022 de l’Indice, que le portefeuille non souverain de la BAD est évalué, et de manière distincte.

S’agissant des opérations non souveraines, elle décroche la deuxième place parmi les institutions de financement du développement les plus transparentes. Son portefeuille non souverain est classé 12e parmi les 50 institutions mondiales de développement recensées. Ce classement intervient alors que l’année écoulée a été complexe et difficile, en matière de transparence du développement. Le Directeur général de « Publish What You Fund »Gary Foster, a félicité la BAD qui, depuis plusieurs années, s’emploie à comprendre les exigences de l’indice.

Synthèse de Boukary BONKOUNGOU

Laisser un commentaire