Pays du G5 Sahel : Un projet pour améliorer l’enseignement

Les partenaires techniques, sociaux et financiers avec les responsables du MENAPLN entendent poursuivre leur collaboration.

Le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales en partenariat avec l’Union européenne et l’UNESCO a lancé, le jeudi 14 octobre 2021 à Ouagadougou, le projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel ». Ce projet, s’inscrit dans la dynamique du renforcement des qualifications et la politique de gestion des enseignants.

Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du G5 sahel, fait face depuis quelques années au terrorisme. Au regard de cette situation, des partenaires techniques, financiers et sociaux des pays membres du G5 Sahel ont décidé d’adopter des mécanismes pour sortir de cette impasse notamment sur le plan éducatif. A cet effet, le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN), en partenariat avec l’Union européenne et l’UNESCO, a lancé le jeudi 14 octobre 2021 à Ouagadougou, le projet « Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 sahel ».

Le projet financé par l’Union européenne, cherche à renforcer les qualifications, la politique et la gestion des enseignants afin d’améliorer les résultats d’apprentissage des enfants. D’un coût global de plus de dix millions d’euros (près de sept milliards F CFA), il sera mis en œuvre par l’UNESCO et va s’étaler sur une durée de 45 mois. Selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro, ce projet va permettre aux jeunes d’avoir accès à une éducation de qualité.

« Il permettra également d’améliorer la formation initiale et continue et d’harmoniser le recrutement des enseignants dans notre espace. Les aspects du redéploiement des enseignants et du développement du numérique éducatif seront aussi revus dans le projet », a-t-il dit.

Pour l’ambassadeur-chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vatter, d’ici à l’horizon 2030, le projet va permettre d’accroître considérablement le nombre d’enseignants qualifiés, notamment au moyen de la coopération internationale pour la formation d’enseignants dans les pays en développement, surtout les moins avancés et les petits Etats insulaires en développement. « Ce projet est plus qu’une opportunité pour le ministère en charge de l’éducation nationale de répondre aux besoins éducatifs du pays en synergie avec les autres pays du G5 Sahel dans une vision régionale pour l’éducation » a-t-il indiqué.

Crépin OUEDRAOGO

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