Planification familiale : Le plan d’action national budgétisé, en élaboration

Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, a exhorté les participants à s’impliquer dans tout le processus d’élaboration du nouveau référentiel.

Le ministère de la Santé, avec l’appui de HP+USAID, a lancé officiellement, le jeudi 18 février 2021 à Ouagadougou, le processus d’élaboration du Plan d’action national budgétisé (PANB) de planification familiale 2021-2025 du Burkina Faso.

En réponse à la croissance démographique rapide, le Burkina faso a fait de l’accélération de la transition démographique, une priorité dans ses référentiels nationaux de développement dont l’objectif premier est de promouvoir la santé des populations et d’accélérer la transition démographique. Pour ce faire, le ministère de la Santé, en collaboration avec les différentes parties prenantes, a élaboré le Plan national d’accélération de la planification familiale (PNAPF) 2017-2020 en vue de contribuer à l’accélération de cette transition démographique. Ce plan visait à augmenter la prévalence contraceptive de 22,5% en 2015 à 32% en 2020.

A cet effet, le ministère de la Santé, avec l’appui de HP+USAID, a organisé, le jeudi 18 février 2021 à Ouagadougou, une cérémonie de dissémination du rapport final de la revue et de lancement officiel du Processus d’élaboration du plan d’action national budgétisé (PANB) de planification familiale 2021-2025 du Burkina Faso.
Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, a confié que le Président du Faso, sous son premier mandat, a fait du développement du capital humain, un axe central par lequel s’opérera la transformation structurelle de l’économie burkinabè, pour une croissance induisant l’amélioration du bien-être social.

« Cette puissante volonté du Chef de l’Etat a été traduite dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, avec pour ambition d’accélérer le processus de la transition démographique pour déclencher le dividende démographique », a-t-il indiqué. Sur ce chemin, le ministre a souligné que la planification familiale est apparue comme un moyen stratégique à haut impact pour l’atteinte de la plupart des objectifs du développement durable. En effet, il a révélé qu’elle pourrait contribuer à réduire de 30% le ratio de mortalité maternelle et de 20% le taux de décès néonatal.
Il a évoqué l’implication des hommes dans la PF, l’accès des femmes et des jeunes à l’information de qualité en matière de PF, l’offre des services conviviaux adaptés aux besoins des adolescents et des jeunes en PF, la disponibilité continue des produits contraceptifs.

« Cette démarche devrait être soutenue par une mobilisation suffisante des ressources financières pour la mise en œuvre effective du nouveau plan. Cela nécessite un engagement continu et concerté des différents acteurs intervenant dans la planification familiale, avec comme point de repère, les orientations du sectoriel santé en matière de planification sanitaire et les ambitions nationales en matière de PF », a-t-il dit.
La représentante résidente de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alimata Diarra-Nama, a fait savoir qu’en septembre 2015, la communauté internationale a adopté les objectifs de développement durable avec l’ambition de mettre un terme à l’extrême pauvreté, d’améliorer la santé, de réduire les inégalités et de répondre au changement climatique d’ici à 2030.

Elle a confirmé qu’au ministère de la Santé, la disponibilité des partenaires pour accompagner le processus d’élaboration et la mise en œuvre du plan national de planification familiale de nouvelle génération qui contribuera véritablement, en conjonction avec les autres stratégies, à améliorer l’offre et la disponibilité des services de santé reproductive et de planification familiale.

Lati Fatou TARBANGDO
(Stagiaire)

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