Présidence de l’UNAPES-B : La vice-présidente Korotimi Sanou assure désormais l’intérim

Mme Korotimi Sanou qui assure désormais l’intérim de l’UNAPES-B…

Des membres de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B) ont tenu, un congrès extraordinaire, le vendredi 3 décembre 2021, à Ouagadougou. A l’issue de leur conclave, la vice-présidente Korotimi Sanou a été élue pour assurer l’intérim.

 Hector Ouédraogo n’est plus le président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPES-B)

Réunis en congrès extraordinaire, le vendredi 3 décembre 2021, à Ouagadougou, des membres de l’UNAPES-B ont décidé de mettre un terme à son mandat. Et, c’est désormais à la vice-présidente, Korotimi Sanou que revient la charge de présider aux destinées de la faitière des associations de parents d’élèves. « Lorsqu’il y’a une crise au sein de la structure et qui fait que le président a des difficultés, normalement, le vice-président doit assurer l’intérim. Comme la crise est avérée, c’est ce qui a amené le congrès à m’accorder sa confiance », a expliqué, la présidente par intérim de l’UNAPES-B.  « C’est une situation de crise qui a amené à l’organisation du congrès parce que le président à des difficultés de collaboration avec le ministère en charge de l’éducation. Il y’a eu beaucoup d’actes qui ont été posés et qui n’ont pas été apprécié positivement par le ministre. Au sein de la structure, il y’a aussi beaucoup de difficultés de collaboration qui grippent le fonctionnement de la structure », a-t-elle ajouté.

…a été élu par 24 voix sur 25, lors du congrès extraordinaire.

C’est pour éviter que l’UNAPES-B ne soit « bloquée » que les membres ont jugé nécessaire en tenant ce congrès, de voir quelles solutions trouvées pour la permettre de fonctionner.

Désormais aux commandes jusqu’au prochain congrès ordinaire, selon Mme Sanou, ses défis seront de travailler à ramener surtout la sérénité entre la structure et leur ministère de tutelle, de mettre tout en œuvre pour que les parents jouent effectivement leur rôle de défenseur des droits des élèves, de revoir la politique d’éducation au sein du ministère pour l’intérêt des enfants, etc.

Abdel Aziz NABALOUM

emirathe@yahoo.fr

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