Présidentielle de novembre 2020 : Ablassé Ouédraogo dans le starting-block

Le président de Le Faso Autrement, Dr Ablassé Ouédraogo (gauche), a reçu « La canne de conquête du pouvoir d’Etat ».

Le parti, Le Faso Autrement a tenu, le samedi 15 août 2020, au Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre-Guingané, à Ouagadougou, son deuxième congrès ordinaire. A l’occasion, le président du parti, Dr Ablassé Ouédraogo, a été investi candidat à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020.

Le Faso Autrement est désormais dans « le starting-block » pour l’élection du Président du Faso, prévue le 22 novembre 2020. En effet, son président, Dr Ablassé Ouédraogo, a reçu
« la canne de la conquête du pouvoir d’Etat », marquant ainsi son investiture comme candidat, le samedi 15 août 2020, au terme du deuxième congrès ordinaire du parti, tenu au Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre-Guingané, à Ouagadougou. Au cours de l’investiture, celui qui porte les couleurs de Le Faso Autrement et président en exercice de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) a dit être confiant pour cette course à la présidentielle.

« Et oui ! Ce n’est pas après avoir relevé les différents défis que m’a réservés la vie depuis ma tendre enfance que je vais manquer de courage, de ténacité, de persévérance et d’énergie pour nous mener à cette victoire qui est de plus en plus claire », a-t-il déclaré. Devant des militants, des amis, des connaissances et des hommes politiques, à l’image de l’ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo, Dr Ablassé Ouédraogo, a traduit sa gratitude et son humilité à son parti pour ce choix.

« En ce moment solennel, je vous remercie de me renouveler votre confiance pour représenter notre parti et nos idéaux dans la course à la magistrature suprême de notre chère patrie », a-t-il lancé.
A cet effet, il a dit mesurer « pleinement » la lourdeur des responsabilités, un défi qu’il entend relever avec conviction et détermination pour un Burkina Faso prospère, de paix et de sécurité.

« Elu président du Faso, je m’engage à mettre toute mon expérience et mes compétences au service de la nation. Je rassemblerai toutes les composantes de notre nation pour ramener la paix, la sécurité, la justice, la confiance et la prospérité. Je défendrai avec courage et conviction les intérêts de notre nation et le territoire national », s’est exprimé Dr Ouédraogo.

Il s’est aussi engagé, après son élection comme président du Faso, à mener des réformes

L’investiture de Dr Ablassé Ouédraogo comme candidat à l’élection présidentielle,
prévue le 22 novembre 2020, a enregistré des soutiens politiques.

socio-économiques et administratives et à œuvrer pour replacer « positivement » le Burkina Faso sur la scène internationale.
Dans ce sens, il a invité ses partisans à se mobiliser autour de ces réformes, la réconciliation nationale, la paix, la sécurité, la relance économique, le développement durable et le rayonnement international du Burkina Faso.

« Trois B » pour bâtir le pays

A ses dires, le réalisme et le pragmatisme l’ont poussé à considérer le mandat présidentiel de 2020 à 2025 comme une transition pour remettre le Burkina Faso sur les bons rails et passer, ainsi, le flambeau aux générations montantes.

Tout cela n’est possible, a-t-il poursuivi, qu’en réalisant d’abord, la réconciliation nationale (en se basant sur la justice transitionnelle) qui, selon lui, est un sacrifice collectif pour le retour des exilés. « C’est ensemble que nous reconstruirons notre beau pays, nous redonnerons ses lettres de noblesse au nom du pays des Hommes intègres et la dignité à tous nos concitoyens; nous ramènerons la paix sur l’intégralité de notre territoire et nous sèmerons les graines de la croissance pour que nos enfants récoltent les fruits de la prospérité », a laissé entendre M. Ouédraogo.

En outre, après avoir salué ses soutiens politiques, il les a rassurés qu’avec Le Faso Autrement au pouvoir, « ça sera chacun pour tous et tous pour le Faso gagnant. Ainsi, ensemble les Burkinabè bâtiront le Burkina Faso, c’est le programme Les trois B ».
Il a, en sus, insisté que son parti va signer une convention de l’Opposition politique prônant l’union en cas de second tour, tout en témoignant sa fierté d’appartenir au Réseau libéral africain.

Le 2e congrès ordinaire, foi des responsables du parti, a enregistré, à l’ouverture, la présence de politiciens « avisés », à l’exemple du président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), Gilbert Noël Ouédraogo.

Boukary BONKOUNGOU


Propos post-investiture

Kadré Désiré Ouédraogo, candidat à la présidentielle : « Je suis venu en solidarité à un parti ami »
« Je tiens à remercier Dr Ablassé Ouédraogo pour l’aimable invitation qu’il m’a adressée pour prendre part au 2e congrès ordinaire de son parti et à son investiture. Je suis venu en solidarité à un parti ami qui fait partie de l’Opposition. Il est donc normal que nous venions témoigner notre solidarité et je tiens à remercier les congressistes pour les conclusions des travaux et l’engagement pour la paix et la réconciliation nationale ».

Abdoulaye Nikiéma, militant de Le Faso Autrement: « La réconciliation nationale est une porte de sortie »
« Je suis très satisfait de l’investiture du président du parti, Ablassé Ouédraogo, car je pense que c’est quelqu’un qui est capable de devenir Président du Faso. Il va être un pion important pour lutter contre l’insécurité compte tenu de son intégrisme. La réconciliation nationale est une porte de sortie pour le Burkina Faso et il revient au peuple de faire son choix ».

Armelle Yaméogo, responsable des femmes du parti à Saaba : « Nous aurons la victoire »
« Dr Ablassé Ouédraogo a vraiment convaincu. L’on ne s’attendait pas à cette mobilisation et vraiment félicitations à lui. Pour la victoire, nous l’aurons parce que nous sommes avec lui. Dans ce sens, nous allons sensibiliser davantage les citoyens à la réconciliation nationale qui est la pièce maîtresse pour un Burkina de paix ».

B. B.

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