Prévention de l’extrémisme violent : « Sur les chemins du dialogue » pour y parvenir

Les officiels à l’atelier de Orodara.

L’ONG PROGETTOMONDO a lancé le projet « Sur les chemins du dialogue » dans le cadre des activités pour la prévention de l’extrémisme violent. C’était le jeudi 29 avril 2021 à Orodara sous la présidence du haut-commissaire de la province du Kénédougou, Abdallah Pathé Sangaré.

«Sur les chemins du dialogue », est un projet pour la prévention de l’extrémisme violent à travers la promotion du dialogue interreligieux et intercommunautaire. Le lancement de ce projet s’inscrit dans la même logique que le projet « Ensemble pour le dialogue » qui intervenait déjà dans 6 communes de la province du Kénédougou à travers une série d’activités.

Au regard du succès du projet « ensemble pour le dialogue », il a été convenu avec l’ensemble des acteurs de procéder à une extension des actions sous l’appellation ‘’Sur les chemins du dialogue’’ dans les 7 autres communes restantes de la province. Il s’agit des communes de Banzon, Djigouèra, Kayan, Kourinion, Kourouma, N’dorola et Samorogouan.

C’est un projet mis en œuvre par PROGETTOMONDO en collaboration avec ses partenaires que sont l’Organisation catholique pour la solidarité et le développement (OCADES) Caritas Burkina, le Cercle d’études, de recherches et de formation Islamiques (CERFI), le Réseau Afrique Jeunesse et le Centre SIRABA. Co-financé par l’Union européenne « sur les chemins du dialogue » a une durée de vie de 30 mois à compter de janvier 2021.

Accroître la responsabilité de la société civile

Ce projet, aux dires de ses initiateurs, sera axé sur une méthodologie participative, le dialogue et le partage de responsabilités visant à faire converger les différents efforts vers une vision commune. Selon Calixte Bakoné, coordonnateur du projet « Sur les chemins du dialogue » étant basé à Bobo-Dioulasso, le choix de la province du Kénédougou pour la cérémonie de lancement se justifie par la montée de l’extrémisme violent et la radicalisation dans cette province.

Et selon les explications de M. Bakoné, ce sont les communes frontalières qui sont en proie à des attaques terroristes qui ont été retenues pour la mise en œuvre de ce projet. L’action du projet « Sur les chemins du dialogue », poursuit son coordonnateur, vise à lutter contre l’extrémisme violent par la promotion et le renforcement de la cohésion sociale à travers le dialogue intra/inter religieux et communautaire.

Aussi « sur les chemins du dialogue » entend accroître la responsabilité de la société civile, des services de l’Etat et des partis politiques dans la région des Hauts-Bassins pour une cohésion sociale revigorée. Dr Tanaba Boukary Bélem a transmis au nom de la représentante-Pays de Progettomondo, un message de paix et de solidarité à l’assistance.
S’adressant particulièrement aux autres acteurs et partenaires impliqués dans la mise en œuvre du projet, M.

Bélem leur a traduit les sentiments de gratitude et de reconnaissance pour la qualité du partenariat et la confiance développée qui a permis d’engranger des résultats significatifs. Pour le haut- commissaire de la province du Kénédougou, Abdallah Pathé Sangaré, un tel projet est à saluer à sa juste valeur. « C’est un sentiment de joie pour nous, surtout lorsqu’on sait déjà les défis auxquels est confrontée notre province, il va de soi qu’avec l’avènement d’un tel projet que cela soit une aubaine pour nous », a-t- il dit.

Ainsi, il a adressé ses mots d’encouragement aux différents acteurs pour une mise en œuvre sereine de ce projet qui contribuera à renforcer le dialogue et la cohésion sociale dans la province du Kénédougou. Toutefois, il convient de signaler que ledit projet sera axé sur une méthodologie participative, le dialogue et le partage de responsabilités visant à faire converger les différents efforts vers une vision commune.

Apollinaire KAM
(AIB/Orodara)

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