Procès présidence du CSC : Danielle Bougaïré déboutée

Le tribunal administratif a estimé que l’élection de Abdoulazize Bamogo comme président du Conseil supérieur de la communication (CSC) ne souffre d’aucune irrégularité. A l’audience du 24 juin 2022 à Ouagadougou, il a débouté Danielle Bougaïré, la plaignante, pour requête non constituée.

Le Tribunal administratif de Ouagadougou a débouté Danielle Bougaïré dans le différend qui l’opposait à Abdoulazize Bamogo concernant la présidence du Conseil supérieur de la communication(CSC), le vendredi 24 juin 2022. Durant deux heures, l’avocat de la requérante et ceux de la défense se sont succédé à la barre. Selon Me Armand Bouyain, sa cliente a parfaitement raison de poser plainte pour l’annulation du procès-verbal de l’élection de Abdoulazize Bamogo comme président du CSC.

« Il y a eu une violation de la procédure électorale. Abdoulazize Bamogo devrait adresser une demande de démission de son poste de vice-présidence au Président du Faso. Ce qui n’a pas été fait », a-t-il ajouté. La partie adverse a jugé infondée la plainte de Mme Bougaïré. Selon elle, la dame a posé plainte parce qu’elle a été tout simplement battue à l’élection qui l’a opposée à M. Bamogo. « Il y a une urgence de nommer rapidement un président à la tête du CSC, surtout en ces temps qui courent.

Malheureusement, madame voulait bloquer le processus qui doit aboutir à la nomination du président de cette institution », a soutenu Me Séraphin Somé de la défense. Après une vingtaine de minutes de délibération, le Tribunal administratif a débouté Danielle Bougaïré pour requête non fondée. Revenant sur le verdict, Me Armand Bouyain a expliqué que le juge des référés a délibéré qu’il n’y a pas d’illégalité sérieuse qui entache la candidature de M. Bamogo. Par conséquent, il n’y a pas lieu de suspendre l’exécution du procès-verbal.

Adama de Maliki

malikadams020@gmail.com

Nadège KINDA (Stagiaire)

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