Production pharmaceutique PROPHARM : le Premier ministre Albert Ouédraogo visite les locaux

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a effectué une visite dans les locaux de la société de Production pharmaceutique « PROPHARM », le mardi 23 août 2022, à Nabitenga dans la commune rurale de Komsilga, à quelques encablures de Ouagadougou.

Selon le directeur général de « PROPHARM », Dr Palingwendé Armel Coéfé, les démarches administratives permettent de garantir une sécurité sur la production de son entreprise.

Au regard des ambitions tant nationale que régionale sur le plan sanitaire, la société de Production pharmaceutique « PROPHARM SA » s’est dotée d’une infrastructure de qualité, réalisée dans le respect des standards internationaux. En attendant les procédures administratives pour mettre sur le marché les produits entièrement fabriqués par ladite entreprise, le Premier ministre, Dr Albert Ouédraogo s’est rendu sur le site pour encourager les initiateurs du projet. C’était le mardi 23 août 2022, à Nabitenga, dans la commune rurale de Komsilga. Du poste de transformateur au laboratoire de contrôle de qualité en passant par les locaux techniques (zone de production, infirmerie), le chef de l’exécutif s’est entretenu avec les responsables de l’entreprise. A l’issue de cet entretien, il a fait savoir que cette usine de production est importante dans la mesure qu’elle va contribuer à mettre à la disposition des populations, des médicaments à moindre coût.

Aussi, les produits qui vont être fabriqués dans cette usine seront les plus sollicités dans les formations sanitaires. Pendant la pandémie à COVID-19, a-t-il dit, tout le monde avait reconnu la nécessité de développer une production locale de médicaments. Au-delà de l’aspect social pour le bien-être des populations, ce projet, selon lui, va contribuer à la création d’emplois et de richesses pour le pays. « Je me réjouis de constater que c’est un projet entièrement porté par des Burkinabè. Ce qui veut dire qu’au Burkina Faso, nous avons de plus en plus des promoteurs qui ont les capacités financières, des compétences techniques pour mettre en place ce genre d’unités », a-t-il déclaré. Pour ce faire, il a en outre soutenu que le gouvernement se dit disposer à mettre en place toutes les facilités nécessaires pour permettre l’émergence de ces genres de projet.

Des produits entièrement fabriqués

Une phase d’expérimentation de la fabrication des médicaments a été expliquée à la délégation.

Pour lui, il s’agit d’une entreprise locale dont les résultats vont contribuer à développer une économie résiliente. Aux dires du directeur général de « PROPHARM », Dr Palingwendé Armel Coéfé, la présence du chef de l’exécutif témoigne de l’intérêt qu’il accorde à ces genres d’initiatives. Un geste qui va lui permettre d’être plus engagé pour travailler à rendre les médicaments disponibles et accessibles à tous. A cet instant, son usine va commencer à produire trois molécules à savoir le paracétamol 500mg, le phloroglucinol 80 mg et le zinc SRO (Sels de réhydratation orale). « La liste n’est pas exhaustive. Au fur et à mesure, nous allons mettre en place la production de médicament pour la prise en charge du paludisme », a-t-il dit. Au sujet de la démarche relative à la commercialisation des produits, il a expliqué que son entreprise suit une procédure administrative « normale ». A ce stade, la procédure est à l’ultime étape. Elle va être couronnée par une inspection de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique. Cette institution, selon lui, est chargée de faire une inspection sur les médicaments qui ont été fabriqués afin de délivrer les procès-verbaux, toute chose qui permet de mettre sur le marché les médicaments entièrement fabriqués par « PROPHARM ».

Oumarou RABO

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