Produits de Consommation : Des milliers de cartons de sardines avariées saisis

Des cartons de sardines impropres à la consommation stockés dans un magasin à Dassasgho, à Ouagadougou.

Des journalistes burkinabè, sous la conduite de la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes ont visité un magasin contenant des cartons de sardines impropres à la consommation, le mardi 28 décembre 2021, à Ouagadougou.

La lutte contre la fraude, enclenchée par le ministère en charge du commerce ne faiblit pas. En effet, dans le quartier Dassasgho, à l’Est de Ouagadougou, la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF), a saisi des cartons de sardines impropres à la consommation.

La presse y a été conviée, le mardi 28 décembre 2021, dans l’après-midi, pour faire le constat. « C’est à la suite d’une dénonciation que le service d’investigation de la Brigade a pu identifier un magasin au secteur 20 de Bobo-Dioulasso qui contenait une quantité

Le coordonnateur général de la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes, Yacouba Bila : « nous avons pu retirer du marché, le maximum de boîtes de sardines impropres à la consommation au regard de la quantité importée ».

importante de sardines. Nous avons procédé à des prélèvements et à des analyses au Laboratoire national de santé publique.

Les résultats ont montré que ce sont des sardines impropres à la consommation. Donc, nous avons ordonné le retrait de tout ce qui était sur le terrain afin de protéger le consommateur », a rappelé le coordonnateur général de la BMCRF, Yacouba Bila. Plus de 7 000 cartons de sardines et 1 683 cartons contenant 50 boîtes de sardines chacun, ont été respectivement saisis à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou, a-t-il précisé.

« Conformément aux dispositions règlementaires, une partie de ces produits, notamment les 7 000 cartons saisis à Bobo-Dioulasso, a fait l’objet de destruction. Le propriétaire a bénéficié d’une transaction de 20 millions F CFA et d’une saisie des produits avec un avertissement de ne plus refaire la même chose, conformément à la loi », a déclaré Yacouba Bila.

En réalité, a-t-il expliqué, ces conserves ne sont pas consommables à cause de leur péremption mais aussi en raison des mauvaises conditions de conservation qui ont détérioré le produit dégageant ainsi une odeur nauséabonde. L’entrepôt contenant ces conserves est visiblement caractérisé par une insalubrité notable, dès l’entrée.

Boukary BONKOUNGOU

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