Projet terres d’opportunité au Sahel : Les parties prenantes discutent des avancées

La rencontre a regroupé une trentaine de participants, venus des zones d’intervention du projet (Centre-Est et du Centre-Sud).

La deuxième rencontre nationale de revue annuelle du projet terres d’opportunités au Sahel ( Projet LOGMe) s’est tenue, le vendredi 17 mars 2023, à Tenkodogo. 

La meilleure réussite du projet terres d’opportunités au Sahel (Projet LOGMe)  préoccupe l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) du Burkina Faso, la structure de mise en œuvre  du projet. En effet, elle a organisé, le vendredi 17 mars 2023, à Tenkodogo, la deuxième rencontre nationale de revue annuelle du projet.

Cette session, ayant regroupé une trentaine de participants, venus des zones d’intervention du projet (Centre-Est et du Centre-Sud), a permis  d’échanger, sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet, selon les responsables de LOGMe.

La rencontre a permis  d’échanger sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet LOGMe.

Elle a également été l’occasion pour les participants, d’après eux, de fournir des conseils et des recommandations pour sa  gestion efficace.

Financé par le Ministère italien de l’environnement et de la sécurité énergétique (Ex-MiTE) à travers le mécanisme mondial de la Convention des Nations-unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), le projet terres d’opportunités au Sahel, d’une durée de trois ans, vise à apporter  une contribution significative et durable à la restauration des paysages au Sahel tout en créant des opportunités génératrices de revenus pour les communautés locales.

Le chargé de projet à l’UICN au Burkina Faso, Bassourou Boyla, a rappelé que le projet a permis de fournir des moyens de subsistance et 150 ruches aux  communautés locales ; la réalisation  de bosquets familiaux, de quatre  périmètres irriguées, de sites de régénérations  naturelles assistées pour permettre aux  tradipraticiens de produire des plantes médicinales.

Le chargé de projet à l’UICN au Burkina Faso, Bassourou Boyla, a rappelé que le projet a permis de fournir des moyens de subsistance aux  communautés locales.

Il a ajouté que des paysages comme des forêts et des zones pastorales ont également été restaurés grâce au projet.

«  Les communautés ont été formées à la fabrication du beurre de karité et à la transformation du soja », s’est-il réjoui. 

Pour le point focal national de la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification, (CNUCD), Tagnabou Dambatia Lazare, cette rencontre a été une opportunité d’examiner les acquis du projet LOGMe, de recadrer certaines actions et d’en identifier de nouvelles en vue d’une conduite de sa réussite.

M. Tagnabou a indiqué que le projet, dans sa mise en œuvre, rencontre d’énormes difficultés. Il s’agit, a-t-il regretté, de l’inaccessibilité de certaines zones à cause de l’insécurité.

D’après le point focal national de la CNUCD, le choix des zones d’intervention du projet (le Centre-Est et le Centre-Sud) a été guidé par des résultats d’une étude qui a permis au pays des Hommes intègres de faire le point sur la  situation de  la dégradation de ses terres.

Cette étude, a-t-il expliqué,  a fait ressortir un certain nombre de zones appelées  des ‘’points chauds’’  qui sont fortement dégradés. Le projet s’est alors  intéressé à ces localités pour inverser la tendance de la dégradation des terres, a précisé Tagnabou Dambatia.

Pour le point focal national de la CNUCD, Tagnabou Dambatia Lazare, la session a été une opportunité  d’examiner les acquis du projet LOGMe.

À terme, le projet  vise à améliorer la résilience des communautés locales vis-à-vis des effets néfastes des changements climatiques et des dégradations des terres.

LOGMe est mis en œuvre dans trois pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir  le Burkina, le Ghana et le Niger.

Pour  le représentant du président de la délégation spéciale de Gogo, Pierre Roger Coulibaly, l’intervention du LOGMe va permettre de lutter contre la dégradation des terres, ce qui contribuera à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

Noufou SAWADOGO

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