Promotion des droits humains : Environ 8 milliards F CFA pour 27 OSC

Le chef d’équipe de l’UAT du projet DHPCS, Bertin Lukanda (face) et le président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré (droite) ont signé un accord de convention pour le financement d’un projet qui vise à renforcer la participation citoyenne active.

Dans le cadre du programme « Promotion des droits humains, de la paix et de la cohésion sociale », l’ambassade royale du Danemark au Burkina Faso va financer les projets de 27 Organisations de la société civile (OSC). La signature des accords de partenariat entre l’unité d’appui technique du projet et chacune des structures est intervenue, le vendredi 14 janvier 2022 à Ouagadougou.

Dans son combat contre le terrorisme, le Burkina Faso bénéficie du soutien de ses partenaires diplomatiques, en l’occurrence le Danemark, qui s’est engagé à débourser autour de 8 milliards FCFA pour financer des projets d’Organisations de la société civile (OSC) contribuant à améliorer la gouvernance.

Il s’agit d’un programme de cinq ans intitulé : « Promotion des droits humains, de la paix et de la cohésion sociale » (DHPCS), dont la première phase se déroulera sur les deux prochaines années avec la mise en œuvre des projets de 27 OSC sélectionnées à la suite d’un appel à projets lancé en octobre 2021. Cette première phase est en cours depuis, le vendredi 14 janvier 2022, à la suite de la signature des accords de partenariat entre le chef d’équipe de l’unité d’appui technique du programme DHPCS, Bertin Lukanda et les représentants de chacune des 27 OSC.

Au rang des signataires, le président du comité de pilotage du Centre national de presse Norbert-Zongo (CNP-NZ), Inoussa Ouédraogo. « C’est un projet qui va nous permettre de renforcer les capacités des acteurs médiatiques, de travailler afin que les questions de sécurité, de gouvernance des médias, de renforcement des capacités des femmes dans le domaine des médias et le respect de leurs droits, la motivation des acteurs médiatiques à travers un certain nombre de prix soient prises en compte…

En matière de liberté d’expression, le travail doit être perpétuel », a soutenu M. Ouédraogo après avoir paraphé la convention qui permet au CNP-NZ de bénéficier de 146 millions F CFA. D’autres structures telles que l’association Todima, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) ou le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) figurent parmi les 27 OSC retenues pour cette première phase. Sélectionnées sur la base de leur assise et de la qualité de la proposition soumise, elles bénéficieront de financement autour de 175 millions FCFA pour les projets d’envergure nationale et d’environ 100 millions FCFA pour ceux de portée régionale ou inter-régionale, a confié le chef d’équipe de l’unité d’appui technique du programme DHPCS, Bertin Lukanda.

« Les projets qui sont exécutés ne sont pas ceux de l’ambassade du royaume du Danemark, ni de l’unité d’appui technique, mais des projets proposés par les acteurs qui maitrisent la situation de leur terrain et qui travaillent au quotidien avec les populations qui sont affectées dans leur chair. Nous, unité d’appui technique, nous venons accompagner du point de vue stratégique et opérationnel ces projets. Nous devons nous assurer de l’exécution saine des ressources que nous mettrons à leur disposition », a-t-il, par ailleurs, précisé.

A propos des objectifs du projet, le conseiller gouvernance et stabilisation de l’ambassade royale du Danemark, André Gertz Sonnichsen, est bien plus précis : « si on a une société civile assez forte et dynamique qui peut apporter les aspirations de la population à l’Etat, nous avons la possibilité d’améliorer la relation entre l’Etat et la population. Selon notre appréciation, cette relation joue un rôle assez important surtout dans le contexte sécuritaire du pays ».

Mamadou OUATTARA

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