Promotion des droits humains : La CEDEAO forme les acteurs de mise en œuvre des textes

Les capacités des participants seront renforcées en matière de mise en œuvre des textes relatifs au droit international humanitaire.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) organise, un atelier de coordination et de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des textes relatifs au droit international humanitaire, à la traite des personnes, à la violence liée au genre ainsi qu’aux droits de l’enfant du 17 au 19 novembre 2021 à Ouagadougou.

La plupart des Etats de la sous-région ouest-africaine font face à de nombreux défis humanitaires engendrés par les instabilités politiques, la recrudescence de l’extrémisme violent et les mutations socio-économiques. Il s’agit notamment des faiblesses liées au respect des droits humains fondamentaux, des insuffisances en matière de capacités administratives au sein des Etats membres, des lacunes touchant la protection de l’enfance et les systèmes de protection sociale, de la prévalence des conflits et crises humanitaires, des catastrophes naturelles, des pandémies ainsi que d’ importants mouvements migratoires.

Face à ces défis qui portent un coup aux droits humains dans ces pays, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), très attachée à la promotion de l’état de droit, a entrepris d’y apporter une réponse « forte ». C’est dans ce cadre qu’elle a organisé, le mercredi 17 novembre 2021 à Ouagadougou, un atelier de coordination et de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des textes relatifs au droit international humanitaire, à la traite des personnes, à la violence liée au genre ainsi qu’aux droits de l’enfant.

Aux dires du conseiller technique de la ministre déléguée en charge de l’intégration africaine, Régis Kévin Bationo, la question de la promotion des droits humains et de la protection des personnes vulnérables a toujours été une préoccupation majeure pour l’institution sous régionale. Cet atelier vient donc à point nommé selon lui, car il va contribuer à l’amélioration de la sécurité des personnes dans la région. Et ce, grâce au renforcement des capacités des parties concernées dans les Etats membres, par une sensibilisation accrue et un renforcement de la coordination et de l’engagement en faveur d’une protection holistique des personnes vulnérables, notamment dans le contexte de la pandémie de la COVID-19.

« Il est important dans un tel contexte que les Etats membres conjuguent leurs efforts en vue de promouvoir la démocratie dans la sous-région sur la base du pluralisme politique et du respect des droits fondamentaux de l’homme tels que contenus dans les instruments internationaux de droits de l’homme, internationalement reconnus et dans la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », a-t-il déclaré.

Au regard de l’enjeu de cette rencontre pour la promotion des droits humains surtout dans un contexte de crise, il a invité l’ensemble des participants à prendre part activement aux débats, afin de proposer des pistes crédibles pour l’effectivité d’une mise en œuvre des différents textes relatifs aux droits de l’homme dans la sous-région.

Nadège YAMEOGO

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